C’est une économie qui existe déjà sur l’île, puisque présente dans la Musada par exemple, et qui ne demande qu’à être développée. L’Economie sociale et solidaire était défendue par Thani Mohamed Soilihi ce mercredi après-midi au Sénat.
Les associations, les mutuelles ou les coopératives sont les bras de l’économie sociale et solidaire. Il s’agit d’une alternative à une économie purement libérale, une société où chaque individu retrouve sa place. «Il s’agit d’une économie qui concilie à la fois performance économique et utilité sociale, dans des secteurs comme les services à la personne, la petite enfance, la transition énergétique ou le recyclage» explique Thani Mohamed Soilihi à la tribune du Sénat où avait lieu cet après-midi une séance sur ce sujet.
Elle est parfaitement adaptée aux Outremers en général et à Mayotte en particulier. Elle a montré ses atouts en métropole où les seules coopératives représentent 21 000 entreprises, «soit un million d’emploi» indiquait le rapporteur Marc Daunis.
C’est une solution de développement viable pour le sénateur mahorais, «une alternative à ‘l’assistanat’ qui donne une vision injuste de la réalité des Outremers».
Il annonce d’ailleurs la nomination d’un correspondant dans ce domaine à Mayotte, et indique avoir entamé les démarches pour la création d’une chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (CRESS).
Thani Mohamed Soilihi demande enfin de saisir l’opportunité du projet de loi Lurel du développement et de la modernisation de l’économie des Outremers pour y introduire cette notion d’Economie sociale et solidaire.
Anne Perzo-Lafond
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