Embauchée comme secrétaire, la petite amie du patron d’une entreprise de nettoyage avait mis au point un système de détournement de fonds assez élaboré pour durer de janvier 2013 jusqu’au mois de mars de cette année… mais pas assez pour ne pas se faire coincer.
Elle procédait à des virements sur son compte personnel correspondant au montant des salaires d’anciens salariés de la société. Le changement d’expert-comptable avait permis de découvrir le système et de mettre fin à l’escroquerie. Pendant 27 mois, elle avait tout de même réussi à détourner 49.653 euros de la société.
Depuis, la secrétaire a été licenciée et un accord transactionnel a été trouvé. Elle a d’abord remboursé 10.000 euros à son ancien employeur avant de se plier à un échéancier qui l’oblige à verser 1.650 euros chaque mois, une somme qu’elle peut verser… grâce aux allocations de Pôle Emploi. «Ca m’apparaît d’une moralité douteuse», a relevé le président Philippe Ballu.
La secrétaire a été condamnée à 4 mois de prison avec sursis et 3.000 euros d’amende.
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