L’état d’urgence décrété dans notre territoire, permet de s’affranchir des autorisations judiciaires pour effectuer des perquisitions.
C’est ce qui s’est passé cette nuit à Mayotte.
«Dans le cadre des mesures liées à l’état d’urgence, le Préfet de Mayotte a décidé en liaison avec le Procureur de la République de procéder à une perquisition administrative. En effet, les services ont eu connaissance d’une importation d’armes non létales (catégorie C) en provenance de métropole», indique la préfecture dans un communiqué.
Cette opération a permis «la découverte de nombreuses munitions dont certaines soumises à autorisation», précise la préfecture. Une personne a été interpellée et placée en garde à vue.
Cette perquisition administrative est la 1ère dans notre département, la 2e dans l’océan Indien.
Il y a trois jours, c’est une famille réunionnaise de Saint-Pierre qui avait reçu en pleine nuit, vers 2h du matin, la visite du GIPN, le Groupe d’intervention de la police nationale. Une perquisition chez une famille de confession musulmane, après avoir “défoncé la porte”, rapportent nos confrères du JIR, “laissant la famille sous le choc”. Aucun éléments n’avait alors étaient trouvés.
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