REVUE DE PRESSE. La tempête tropicale baptisée Daya s’éloigne des Mascareignes. Elle se trouvait ce jeudi matin à plus de 500 km au sud de la Réunion, indique le JIR et à plus de 650km de Maurice précise l’Express. Elle poursuivait sa route à 15km/h non sans avoir rincé les îles sœurs.
Après un avis de «pluies torrentielles» annoncé par Défi Média, avec 100mm tombés en 12 heures à la Pointe-aux-canonniers, l’Île Maurice recense les dégâts avec des habitants qui «se sont réveillés les pieds dans l’eau ce jeudi matin» dans la petite ville de Fond-du-Sac.
«Le centre communautaire qui devait servir de refuge aux habitants a, lui aussi, été inondé» et c’est la solidarité entre villageois qui a joué pour offrir un refuge aux sinistrés, raconte le JIR.
Des pluies dans le sud malgache
Cette situation météo ne fait pas que des malheureux. Cela faisait 11 mois qu’il n’avait pas plu dans le sud de Madagascar. Enfin, «la pluie revient», s’enthousiasme l’Express de Mada.
Ce sont 40mm qui sont tombés le week-end dernier, des pluies «accueillies dans l’allégresse. ‘Les gens sont heureux’, confie le chef d’une famille d’agriculteurs» à nos confrères qui confirme l’espoir retrouvé pour les cultures». La pluie n’a pourtant duré que quelques minutes mais de nouvelles averses pourraient intervenir jusqu’à demain, grâce à la dépression tropicale Daya.
A noter, toujours à Madagascar que la Banque mondiale a accordé «une assistance de 690 millions sur 3 ans». «Pas de quoi être fier», relève la Tribune qui précise que «le décaissement sera soumis à la poursuite des réformes, en particulier liées à l’amélioration de la gouvernance».
Sachez enfin qu’une nouvelle attaque de voleurs de zébus a fait 6 morts dans le district de fort Dauphin, avec des «bandits qui étaient vêtus de l’uniforme de dahalos repentis», pour tromper leurs victimes.
Des candidats poules mouillées
Des inondations à Moroni? «L’année prochaine, ce sera encore pire», affirme Al Watwan. Alors que la capitale comorienne est de plus en plus fréquemment confrontée au phénomène, Abdoul Oubeilillah, «un ressortissant comorien aujourd’hui responsable de la modélisation hydrologique au Centre national de l’eau aux Etats-Unis» estime qu’une «campagne de sensibilisation sur les risques et dangers potentiels de ces inondations est nécessaire» dans le pays.
Pour lui, il est urgent d’informer la population sur les zones à risques en particulier en Grande Comore.
En attendant, c’est le débat entre candidats à la présidentielle qui «tombe à l’eau», explique RFI. Une association avait décidé d’organiser une série d’échanges entre les candidats «pour la première fois dans l’histoire du pays». Et 22 des 25 candidats avaient accepté le principe. «Mais après une première annulation pour des raisons techniques, la série noire continue puisque mardi soir, les candidats pourtant présents sur les lieux du débat ont refusé de se prêter au jeu», relatent nos confrères.
«Habitués aux meetings et aux spots publicitaires où chacun est seul à avoir la parole et peut invectiver à l’envi ses adversaires politiques, les candidats à l’élection se sont vus proposer un véritable défi par cette association de jeunes»… tous les prétextes ont finalement été bons pour éviter cette confrontation démocratique.
«Les candidats au poste de chef de l’Etat ne semblent pas prêts à confronter leurs programmes», conclut RFI.
RR
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