REVUE DE PRESSE. On pensait que les crises et les guerres qui ont déchiré le Mozambique pendant tant d’années appartenaient au passé. A nouveau, le pays semble sombrer, inexorablement, vers le chaos. C’est une véritable crise de réfugiés qui débute actuellement chez notre grand voisin. «Les violences poussent des milliers de civils à fuir vers le Malawi», raconte le site d’actualité africaine Koaci.
Près de 10.000 personnes ont déjà fui le pays. «9.600 réfugiés mozambicains se trouve actuellement dans le sud du Malawi mais 1.900 autres sont en attente d’enregistrement, selon le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations Unies (HCR)».
Les tensions entre le Frelimo, le parti au pouvoir, et la Renamo sont montées d’un cran quand le chef de l’opposition Afonso Dhlakama a annoncé en décembre son intention de s’emparer du pouvoir d’ici mars dans six des 11 provinces du pays, par la force si nécessaire.
Depuis quelques années, le pays espérait pourtant une prospérité nouvelle avec la découverte de gisements de gaz et des milliards de dollars d’investissements internationaux pour les exploiter.
Comores : Accord pour l’organisation du 2nd tour
Aux Comores, Habari Za Comores annonce la signature d’un protocole d’accord pour la sécurisation des élections du mois d’avril. Les principaux candidats ont paraphé un document qui tente de jeter les bases d’un apaisement, «pour préserver la paix et consolider la stabilité des institutions républicaines».
Les signataires demandent que «les actes et dysfonctionnement(s) évoqué(s) lors du scrutin du 21 février 2016 ne se renouvellent pas». Les représentants des candidats doivent participer à la conception et à la sécurisation du logiciel qui traitera les résultats à la Céni (commission électorale), la Cour constitutionnelle et au ministère chargé des élections. Présence d’assesseurs, convoyage des résultats, opérations de paquetage des kits électoraux… le processus électoral est encadré et prévoit même que les candidats pourront éventuellement demander le recomptage des bulletins.
A noter également un chapitre qui salue «le professionnalisme et l’esprit républicain des forces de sécurité» pour mieux espérer qu’il «se perpétue avant et pendant le scrutin du 10 avril». Le 2nd tour qui semble donc bel et bien maintenu à cette date.
De son côté, RFI relate les incidents de ces derniers jours dans le pays. Ils sont certes «isolés» mais symboliques, comme «des incendies survenus parfois simultanément, quasiment synchronisés, dans différentes régions de l’île. Il s’agit principalement de véhicules de membres de la Cour constitutionnelle, du ministère de l’Intérieur, du ministère des Relations extérieures et dans la nuit de lundi à mardi, c’est le bureau du ministre lui-même qui a été embrasé avec un cocktail molotov avant que les vigiles n’interviennent assez rapidement», écrivent nos confrères.
La CAN pour penser à autre chose !
On parle beaucoup politique en ce moment aux Comores, mais pas seulement… Il y a encore un peu de place pour le football !
Afrik-foot raconte que Ali Ahamada et Djamel Bakar, deux joueurs nés en France, «ont enfin cédé aux avances de la Fédération comorienne». Ils ont intégré la liste des 23 Cœlacanthes retenus par le sélectionneur Amir Abdou dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations, la CAN 2017. Les Comores se préparent à une double confrontation contre le Botswana les 24 et 27 mars prochains.
«Les Comores compteront aussi sur les retours du capitaine Nadjim Abdou, de Mohamed Youssouf et de Ben El Fardou.»
Du côté de Madagascar aussi les éliminatoires de la CAN revêtent un enjeu particulier. «Madagascar est dernier de son groupe de qualifications. Il faudra faire de bon résultats contre les Fauves le 24 mars à Mahajanga avant de se déplacer le 28 à Bangui pour la manche retour», explique Africa Top Sports, le pays affronte en effet la Centrafrique.
La sélection a été dévoilée et le sélectionneur Franck Rajaonarisamba pourra notamment compter sur Randriambololona Zotsara actuellement au «Royal Excelior» en Belgique.
On parle encore visas entre Mada et La Réunion
Enfin, le dossier toujours sensible des visas dans notre région semble un peu avancer. Midi Madagasikara évoque la possibilité d’une «facilitation d’octroi de visas pour La Réunion».
Le président du Conseil Régional de la Réunion Didier Robert a été reçu au palais présidentiel puis par la ministre des Affaires étrangères. «Ce sujet nécessite un changement de politique au niveau national, notamment par le truchement de la France», a souligné Didier Robert qui a indiqué que «La Réunion est prête à appuyer auprès du gouvernement français la demande des autorités malgaches» pour faciliter les déplacements.
«Si l’on veut améliorer la connexion, la connectivité et le rapprochement entre les populations, nous devons faire un assouplissement de visa. Et en tant que président du Conseil Régional de La Réunion, je soutiens la démarche», a affirmé le Réunionnais qui a demandé, «dans un premier temps, l’établissement d’une liste des personnalités malgaches qui se déplacent régulièrement à La Réunion» pour leur simplifier les démarches.
RR
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