Ce sont les eaux turquoises des Antilles que Mélissa Cuttaz et son compagnon Alexandre vont rejoindre ce 13 avril. Pour un périple océanique Pacifique, qu’on lui souhaite au sens propre comme au figuré, qui la ramènera à Mayotte dans un an. La jeune directrice du Développement et conseil de l’agence Luvi Ogilvy Mayotte, dirigée par Thierry Galarme, cède donc sa place, “momentanément”, relevait-elle ce mercredi soir.
Ses collaborateurs et son patron lui avaient réservé une soirée surprise où l’attendaient ses amis et un cadeau de circonstance: une paire de jumelles munies d’un compas de navigation, “difficile à trouver, même à Paris!”, glissait Thierry Galarme.
Des frigos du 3ème type
Qui se souvenait des débuts brillants de Mélissa Cuttaz en 2010: “Elle a non seulement développé la filiale, mais aussi restauré une bonne entente avec un client difficile.” Il évoque un métier en totale mutation: “L’arrivée de l’iPhone révolutionne le marché de la publicité, en créant une relation interactive entre le consommateur et la marque. Dernièrement, une consommatrice a découvert des charançons dans un paquet de farine, ce qui nous arrive à tous, et bien, en une heure, 80.000 partages se créaient sur les réseaux sociaux !”
Et d’évoquer l’avenir, notre avenir numérique, jusque dans nos cuisines: “Nos réfrigérateurs vont lister leur contenu tout seul, nous avertir en cas de péremption d’un produit, mais également d’une promotion dans les supermarchés locaux.”
Un Buson avertit en vaut deux
Une rapidité et une interaction très chronophage, “il faut pouvoir gérer ces moyens de communication, on ne peut plus communiquer pépère comme avant”, soulignait le publicitaire. Jusqu’à la sentence finale : “Le digital, soit on le subit, soit on est acteur!”
C’est François Buson, arrivé tout droit de Saint-Malo, qui va prendre la suite, “un expert du digital”, clame-t-il avant que le génie désigné ne rectifie, “il n’y a pas d’expert dans ce domaine où la formation doit être permanente.”
Bonne vent, bonne mer, c’est ce que tous ont souhaité à Mélissa, qui espérait que son successeur François Buson apprécie Mayotte autant qu’elle. Pas compliqué, puisque ses nouveaux collaborateurs lui ont concocté un petit “Buson Futé”, histoire de lui transmettre les bons tuyaux et les petites adresses mahoraises.
Anne Perzo-Lafond
Le Journal de Mayotte
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