«Pleine et entière solidarité avec les personnels médicaux en grève pour dénoncer une situation qui n’a que trop duré.» Le patron des patrons de Mayotte, Thierry Galarme, se range du côté des grévistes du CHM, comme il le fait de façon constante depuis de nombreux mois.
Il y a tout juste un an, le JDM se faisait en effet l’écho de sa préoccupation sur l’attractivité du département qui passe pour lui, par un système de santé efficient, condition essentielle pour maintenir cadres et salariés à Mayotte.
Ce jeudi, le Medef Mayotte propose à nouveau «la création d’une ARS de plein exercice» pour que «les décisions concernant la santé des malades de Mayotte ne se prennent plus à La Réunion».
Pointant une densité médicale d’à peine un tiers de celle constatée dans l’Hexagone avec 83 médecins pour 100.000 habitants à Mayotte contre 335 en métropole et 285 à La Réunion, «nous ne pouvons plus accepter que nos salariés, la population et nous-mêmes n’aient pas accès à une santé digne d’un pays développé», dénonce Thierry Galarme.
Il fait également le lien avec une autre de ses demandes visant à instaurer une zone franche globale à Mayotte. Pour lui, elle «serait de nature à attirer à Mayotte des médecins généralistes et spécialistes dont le territoire à besoin, contribuant ainsi à désengorger le CHM».
«Mayotte est un cas unique dans notre pays , Mayotte est aux Urgences de la République Française», conclut son communiqué.
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