Ou en est la dette des pays d’Afrique? La question est posée par le site Mays Moussi spécialisé dans l’analyse économique et financière africaine. Il s’est penché sur la dette des pays d’Afrique subsaharienne en 2016. Pour la 3e année consécutive, «la population la plus endettée» est celle de Maurice avec une dette par habitant de 8.400 euros, suivi du Gabon et du Cap-Vert.
A l’inverse, les Malgaches sont les 4es citoyens les moins endettés avec seulement 96 euros de dette par habitant, la palme revenant aux Burundais avec 53 euros de dette. Les Comores sont également bien classés avec 164 euros de dette par habitant (12e)
Al Watwan propose également une revue de la dette rapportée à la richesse (PIB) de chaque pays.
Dans ce classement, l’Érythrée occupe la 1re place sur 45 pays africains étudiés, avec un taux d’endettement représentant 125,6% son PIB. Les Seychelles font partie du TOP 10 avec une dette de 65% de sa richesse.
Là encore, les Comores sont bien positionnés avec une dette publique qui représente 29,2% du PIB du pays. «Il faut dire que l’accession du pays au point d’achèvement de l’Initiative pays pauvre très endettés du Fonds monétaire international, en 2013, a permis à l’Union des Comores d’éponger une grande partie de sa dette auprès des bailleurs latéraux et multilatéraux», note le journal.
Le Nigeria, première économie du continent a un taux d’endettement de seulement 13%.
Quant aux sommes en jeu, elles vont de 158 milliards d’euros de dette pour l’Afrique du Sud à seulement… 129 millions d’euros pour les Comores, pays parmi les moins endettés d’Afrique.
Quoi de neuf docteur ?
«Docteur Positif pourrait être accusé d’homicide». Les Comores continuent de se passionner autour du sort du «charlatan et usurpateur du titre de Dr ‘Positif’ », raconte habari Za Comores. L’homme a été interpellé lundi dernier et placé en garde à vue durant 48 heures avant d’être relâché. Le journal indique qu’il aurait préparé et administré un produit fatal à une jeune diabétique de 14 ans, qui serait décédée.
Le journal se demande si ce «professionnel» a le droit d’exercer alors qu’il n’est ni de nationalité comorienne ni ressortissant d’un pays dont les médecins sont reconnus aux Comores. Il a pourtant argument imparable pour vanter ses qualités: Ol affirme qu’«aucune maladie ne lui résiste»!
Probablement protégé par une «soi-disant autorité», il fait donc profiter de son «savoir-faire» des patients de Grande-Comore, explique Habari Za Comores.
Web-campagne
Le journal propose également de se pencher sur l’importance d’internet et en particulier des réseaux sociaux dans les campagnes électorales comoriennes qui viennent de s’achever. «Tous les candidats du plus populaire au moins célèbre en passant par les novices presqu’inconnus, ont privilégié la communication électronique pour tenter de convaincre des citoyens sans droit de vote d’une part (pour la diaspora, NDLR) et sans véritable accès à internet, d’autre part, (aux Comores).»
Quoi qu’il en soit, «dans leurs stratégies de campagne, les candidats, les partis et surtout les militants ont bien intégré l’usage de Facebook et des blogs. Il n’est pas un candidat qui ne présente pas sa parole sur Internet, dans le cadre de dispositifs combinant de multiples médias »
Car, les réseaux sociaux ont pris une place particulière dans nos sociétés, relève le journal. «Facebook s’est largement distingué en véritable place publique où se combinent vidéos et images de meetings, programmes de campagne mais aussi anathèmes, invectives et brutalité du discours et du langage politique».
Zuma en Justice
Egalement dans la région, le président sud-africain Jacob Zuma «échappe au rétablissement de charges de corruption», annonce RFI. Le parquet a décidé en effet de ne pas rétablir près de… 800 chefs d’inculpation contre lui, dans une vieille affaire de pots-de-vin dans le cadre d’un contrat d’armement qui remonte à 2007.
«Le chef de l’Etat sud-africain est-il tiré d’affaire?» se demande RFI. Pas sûr. Des procédures d’appel sont encore lancées mais quels qu’en soient les résultats, la décision ne sera pas effective avant un an pour d’éventuelles procédures qui dureraient deux ou trois ans.
Les Rhinos au tribunal
En Afrique du Sud encore, «le commerce de corne de rhinocéros validé par la justice». L’Express explique que la Cour Suprême «a donné raison aux éleveurs de rhinos, qui prélèvent les cornes sans tuer leurs bêtes et souhaitent pouvoir les vendre sur le marché intérieur.»
Le débat engagé depuis plusieurs années entre opposants et partisans de la légalisation fait rage en Afrique du Sud. Le pays abrite 80% de la population mondiale de rhinos et le braconnage y a explosé ces dernières années.
La «reine» face aux juges, elle aussi
Enfin, en matière de protection des espèces emblématiques du continent, une autre procédure judiciaire va faire parler d’elle. En Tanzanie, la «reine de l’ivoire» doit faire face aux juges, raconte Africanews.
Yang Feng Glan, une femme d’affaires chinoise qui vit en Tanzanie depuis les années 1970 est soupçonnée «d‘être à la tête d’un réseau criminel de trafic d’ivoire, ayant causé la perte de plus de 350 éléphants. Des accusations qu’elle a toujours niées.»
«Arrêtée en septembre 2015, la chinoise de 66 ans aurait contribué à l’exportation frauduleuse d’environ 706 défenses d‘éléphant, d’une valeur de 2,5 millions de dollars, entre 2000 et 2004.»
Elle risque 20 ans de prison.
RR
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