L’actualité de La Réunion est d’abord marquée par deux faits divers qui ont fait la Une ce weekend. A Saint-Paul, une voleuse compulsive âgée d’une quarantaine d’années a entraîné son mari, sa fille et deux amis dans une impressionnante série de vols à l’étalage dans plusieurs villes de l’île, pendant au moins un an, raconte le journal de l’Île. Inspirés par une émission de télévision («90′ Enquêtes»), ils utilisaient des «sacs magiques» soigneusement tapissés d’aluminium à l’intérieur afin d’empêcher les dispositifs antivol des commerces de se déclencher. Ils ont finalement été interceptés par les policiers de Saint-André, mercredi, en plein flagrant délit.
Et lors de la perquisition qui a suivi, les enquêteurs ont découvert «une véritable caverne d’Ali Baba»: des vêtements de marque pour adultes et pour enfants, des produits de beauté, des articles de pharmacie, de l’alcool ou encore des articles de plage…
«Sans emploi, les membres de cette famille occupaient leurs journées à vider les boutiques, sans éveiller le moins du monde les soupçons.» La revente de leur butin leur permettait d’arrondir leurs fins de mois. Ce sont ainsi près de 3 300 euros en numéraire qui ont en effet été retrouvés cachés dans des vêtements ainsi que dans deux petits coffres, au domicile du couple.
Tué par son gendre à bout portant
Autre histoire à la Une, un drame à Saint-Pierre. Un homme a tué son beau-frère d’une balle en pleine tête. Pris à partie pour une affaire violence conjugale supposée contre son épouse, le meurtrier présumé est allé chercher une carabine à canon scié. Il a alors tiré en pleine tempe de la victime et quasiment à bout portant», explique le JIR. La victime est décédée sur le coup.
Ce meurtre a suscité une certaine émotion parmi les proches des deux protagonistes, alors que le meurtrier présumé a quelque peu harangué la foule lors de son interplellation, laissant entendre qu’il revendiquait son geste. Le climat a poussé les policiers saint-pierrois à demander le renfort de la compagnie départementale d’intervention venu de Saint-Denis pour garantir le calme dans la commune.
Des croisières qui rapportent
Du côté du tourisme, alors que les îles de la région se disputent les croisiéristes, La Réunion fait ses comptes : les touristes des paquebots «ont dépensé 1,1 million d’euros» l’an dernier sur l’île Bourbon. Une bonne nouvelle à tempérer : «600.000 euros ont été ‘perdus’ lors de ces escales. La raison? Les passagers qui restent dans l’enceinte portuaire et ne partent pas à la découverte de la Réunion», note le JIR.
Depuis 2011, la croissance est au rendez-vous avec une fréquentation en progression de 16% sur les cinq dernières années. La saison 2015/2016 a été bien orientée. 28 bateaux ont fait escale avec à leur bord 29.000 passagers effectifs. «Il y a eu 4.500 débarquants avec un taux moyen de remplissage de 93% en augmentation”, note l’enquête de l’observatoire réunionnais du tourisme.
«A l’horizon 2020/2025, 50 000 croisiéristes devraient faire étape à la Réunion, ce qui représente 40 à 45 paquebots par saison».
Vivre ensemble ou indépendance ?
Egalement dans la presse du jour, une tribune sur Mayotte et les Comores publiée par Habari Za Comores, il y est question du vivre ensemble à l’échelle de l’archipel et de la vonlonté de comprendre ce qui attire jeunes comoriens qui font le voyage pour notre département.
Autre tribune, celle d’un Mohélien qui explique la poussée des volontés indépendantistes à Mohéli, une île qui s’estime victime «d’injustices» et «d’humiliations» au sein de l’Union des Comores.
Après l’échouage
A Maurice, après l’échouage d’un vraquier, le renflouage «prendra au moins un mois», explique Défi Média. Le pompage du fioul va commencer et des soudeurs grecs viendront calfeutrer les brèches de la coque.
Parti le 5 juin dernier d’un port indien en direction de Durban, en Afrique du Sud, le vraquier a frôlé le désastre après une bagarre entre deux marins. L’un d’eux s’est enfermé dans la salle des machines et a stoppé tout le système de contrôle du Benita qui a dérivé, jusqu’à s’échouer sur une plage au Sud de Maurice, moteur et transpondeur éteints.
Le temps du carnaval
Enfin, à Madagascar, c’était le carnaval ce weekend un spectacle offert par les 22 régions de la Grande Île.
RFI raconte qu’avant les célébrations de la fête de l’Indépendance du 26 juin prochain, 2.000 personnes portant les costumes typiques des régions de Madagascar dansent et chantent dans la capitale. 100.000 spectateurs sont attendus chaque jour. Le but est d’attirer le plus de citadins possible et de leur faire découvrir les différentes cultures des ethnies de l’île.
L’objectif est que les jeunes connaissent l’histoire de Madagascar, la tradition, la diversité du pays pour les convaincre de faire du tourisme dans la Grande île alors que «400.000 Tananariviens sur plus de deux millions ont les moyens financiers de voyager dans le pays».
Un reportage de RFI à découvrir par ici.
RR
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