La Réunion espère profiter de la popularité au zénith de Dimitri Payet. L’attaquant de l’équipe de France devient un «ambassadeur d’honneur» de l’IRT (Île de La Réunion Tourisme) aux côtés de nombreuses autres personnalités du monde sportif, culturel ou audiovisuel.
Et le footballeur a bien entendu immédiatement accepté la proposition pour donner à l’île «toute la visibilité qu’elle mérite».
«Cette visibilité et à travers elle, le message positif que porte le Réunionnais, est une opportunité extraordinaire pour la destination Réunion de renforcer son image et sa notoriété de terre de talents et de métissage à l’échelle planétaire», s’emballe l’IRT. L’institution a également développé une petite application qui sera disponible à partir de dimanche pour permettre aux fans de personnaliser leur photo de profil et soutenir leur champion «péi».
Prud’hommes corrompus ?
L’actualité de La Réunion, ce sont aussi des «soupçons de corruption (qui pèsent) sur des conseillers des prud’hommes», annonce le Journal de l’Île. Plusieurs juges qui siègent au Conseil des prud’hommes de Saint-Denis interviendraient en faveur de salariés qu’ils conseilleraient moyennant rétribution.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Saint-Denis et une juge d’instruction est chargée des investigations. Les enquêteurs cherchent à comprendre comment les décisions de l’instance ont pu systématiquement bénéficier aux salariés alors que la composition du conseil des prud’hommes est paritaire.
L’engagement de la France pour l’éducation aux Comores
La France est désignée «agence de coordination du Partenariat Mondial pour l’Education» aux Comores. Habari Za Comores relaie la communication de l’ambassade de France dans le pays après la réunion du groupe local des partenaires de l’Éducation qui s’est tenue jeudi à Moroni.
Le Partenariat mondial pour l’Éducation est une organisation internationale qui soutient, depuis sa création en 2002, 65 pays en développement afin de garantir à chaque enfant une éducation de base de qualité. Au cours des 10 dernières années, le PME a investi plus de 4 milliards de dollars pour soutenir l’éducation dans les pays en développement.
«Vous pouvez compter sur l’Ambassade de France pour chercher d’arrache-pied de nouveaux partenaires et obtenir le meilleur pour le développement des Comores, particulièrement en matière d’éducation», a affirmé Robby Judes.
Des réfugiés millionnaires
«Au Kenya, des réfugiés deviennent entrepreneurs et parfois… millionnaires». Le Monde consacre un reportage à ces migrants qui ont créé des entreprises et des commerces dans le pays qui ont connu des ascension fulgurantes.
Au Kenya, ces réfugiés sont d’une vingtaine de nationalités avec des Somaliens, Ethiopiens, Burundais ou Congolais… Et certains d’entre eux rêvent déjà de nouveaux horizons.
Grève, procès, électricité
Egalement dans la région, la grève du syndicat des douaniers de Madagascar aurait déjà coûté plus de 8 milliards d’airary (plus de 2 millions d’euros) au pays en deux jours. Les agents refusent une évaluation par un cabinet externe.
En Afrique du Sud, BFMTV annonce des poursuites autorisées contre Jacob Zuma dans une affaire de corruption. Cette fois-ci, elles portent sur une affaire de méga contrat d’armement. 783 charges pèsent contre le président.
En Tanzanie, la Banque mondiale octroie 200 millions de dollars au programme d’électrification rurale. L’apport doit permettre la connexion au réseau de 2,5 millions de ménages, 25.000 de centres d’éducation, 25.000 centres sanitaires et 150.000 entreprises sur les cinq prochaines années, indique l’agence Ecofin.
L’aéroport de Maurice toujours plus gros
Enfin alors que l’Alliance Vanille annonce vouloir faciliter les voyages dans la zone, l’aéroport de Plaisance réfléchit à construire un 2e terminal. Défi Média explique qu’«avec le nombre grandissant de compagnies aériennes qui desservent Maurice, l’aéroport risque d’être rapidement saturé» alors qu’il peut accueillir jusqu’à 4,5 millions de passagers par an.
Le gouvernement envisage donc de «jeter les bases d’un nouveau terminal dans trois ou quatre ans.»
Actuellement, l’aéroport est doté de huit points d’embarquement, dont cinq dédiés uniquement à des avions dits long-courriers. Il serait question d’en ajouter encore cinq pour le trafic long-courrier.
RR
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