Que l’un des membres du Collectif du sud soit épinglé pour l’emploi d’un étranger en situation irrégulière, cela fait désordre. “C’est un faux témoignage”, assènent ses comparses. Il n’empêche, lors d’un contrôle d’un chantier appartenant à Maïla, présidente du collectif, un des ouvriers était en situation irrégulière.
Il aurait confirmé les faits. Mise en cause, la membre du collectif a été placée en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Mzouazia.
Pour le collectif du sud, c’est un complot : “Un clandestin a été payé pour venir sur ce chantier et donner un faux témoignage!”, tempêtent-ils.
Ils avaient tout juste pris un moment pour discuter des marchands de sommeil qui devraient faire l’objet d’un renforcement des contrôles selon leurs dires.
Quittant la réunion précocement, ils ont convenu de revenir en préfecture le 13 septembre.
Selon nos informations, plusieurs personnes qui avaient été chassés du sud de l’île par les habitants, y reviennent peu à peu, pour répondre à un besoin de main d’œuvre sur place.
A.P-L.
Le JOurnal de Mayotte
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