Un verre capable de vérifier qu’une personne âgée s’hydrate correctement, un aspirateur répondant à la voix, un frigo qui averti de l’état de santé de son propriétaire s’il n’est pas ouvert au bout de 2 jours… les objets connectés vont faire notre quotidien, à Mayotte aussi.
Car Sigfox débarque en déployant son réseau dans l’océan Indien, nous avertit le site usine-digitale.fr. Et nous serons servis à peu prés en même temps que La Réunion, couverte à plus de 80% depuis fin août. Le réseau est en cours d’installation à l’Ile Maurice, et 50% de la population devrait être desservie d’ici à fin 2016. Mayotte doit être connecté au premier trimestre 2017, mais les premiers tests sont en cours.
Pour savoir de quoi il retourne, nous avons fait appel à un spécialiste du numérique, Rémy Exelmans, Consultant en pilotage stratégique et organisationnel, fondateur de 13 Degrés sud : « Il s’agit d’un réseau basse fréquence, contrairement aux portables GSM qui fonctionnent en haute fréquence. La quantité de données transmise est donc faible, et la couverture réseau rapidement mise en place ».
10 pylônes relais dispersés sur le territoire
Certains sont déjà configurés pour utiliser ce genre de technologie : « Pour être géolocalisé, les véhicules, et en particulier les poids lourds, utilisent une carte SIM assez onéreuse. Pour beaucoup moins cher, nous insèrerons une puce dans les objets à connecter, qui ont une durée de vie de 3 à 10 ans en fonction de l’utilisation. »
N’essayez pas de connecter votre cafetière ou votre radio, ils ne sont pas équipés pour, c’est tout un marché qui se créée : « Il y a eu 50 milliards d’objets connectés dans le monde en 2020. Le loueur de voiture pourra vous proposer une puce pour connecter votre voiture, et reversera à l’installateur. »
Et dans la région, c’est Sigfox, une entreprise française, créée par le breton Ludovic Le Moan, qui investit, « 10 pylônes relais seront implantés d’ici décembre à Mayotte », nous informe Rémy Exelmans. Et que Sigfox rentabilisera en générant le trafic le plus large possible.
Les premiers utilisateurs devraient être les grands groupes qui œuvrent sur la gestion des déchets ou de l’eau, pour gagner peu à peu le grand public.
Anne Perzo-Lafond
Le Journal de Mayotte
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