Si seul le syndicat Solidaires avait appelé à manifester pour la Fête du Travail, la section mahoraise FO transport logistique UNCP adresse un communiqué pour rappeler que “Election ou pas, les revendications continuent”.
“A l’occasion du 1er mai 2017, journée de solidarité internationale et d’expression des revendications marqué par l’enjeu des élections présidentielles, doit rester avant tout une journée de lutte et de mobilisation pour la paix entre les peuples, le progrès social, la solidarité et les libertés syndicales, une journée pour rappeler l’opposition ferme des travailleur-eusses, des privées d’emplois et des retraitées dans le secteurs :
Les revendications sont les suivantes :
- l’augmentation des salaires,
- l’application de l’égalité réelle passe par l’alignement du SMIC Brut national maintenant.
- À la loi travail, dont nous revendiquons un vrai code du travail
- La prise en compte de l’article 12 du décret du 24 janvier 2008 sur les critères sociaux et environnementaux lors de la négociation des contrats de la délégation ou de service public.
- Le maintien des emplois, de la rémunération, les acquis sociaux et l’extension des acquis sociaux aux différents salariés des différentes entreprises dans les 5 lots et plus qui seront définis par AOT et pour l’application de l’égalité réelle entre les salariés de la même branche transport scolaire :
- Des vraies conventions collectives (voyageurs, marchandises, déchets, ambulanciers etc…
- Un vrai contrat de travail,
- un vrai cahier de charge qui tient compte des conditions de travail des salariés de la branche transport scolaire :
- Une vraie médecine du travail qui doit examiner avec bienveillance tous les salariés dans les transports
- Notre organisation syndicale des salariés représentatifs dans la branche transport doit être associée à la consultation et aux différentes réunions de travail sur ces projets du marché public du transport scolaire pour mieux comprendre l’état des évolutions du marché, car notre syndicat est donc dans l’incapacité de répondre aux questions régulières et légitimes des salariés.
- Non à la modulation du temps de travail fantôme dans les transports scolaires
- Non à la mesure unilatéralisme et colonialisme de fixer la retraite de base à 2036 à Mayotte
- Mise en place de la retraite complémentaire maintenant
- NON Aux violences policières et à la criminalisation du mouvement social à Mayotte et dans les branches transport.
- Non aux attributions des marchés publics de transports scolaires pour des raisons politiques et trop solliciter le contribuable/usager/électeur.
Il faut d’abord renforcer le rôle et la place des syndicats en faisant respecter une liberté essentielle, le droit de se syndiquer, de militer et de revendiquer sans peur des représailles.
La liberté syndicale fait partie des droits fondamentaux.
Les salariés de la branche transports scolaires de l’ensemble de lots 1-2-3-4 et 5 refusent d’être servis des variables d’ajustement, dans le marché public de transport scolaire.
Ensemble, faisons du 1er mai une journée de lutte et de mobilisation pour la paix entre les peuples, le progrès social, la solidarité et les libertés syndicales.”
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