« Nous sommes de plus en plus sollicités par les communes pour sensibiliser la population à la préservation de l’environnement », déclare Cécile Perron, la directrice du Parc Naturel marin de Mayotte.
Une préoccupation encourageante qu’il va falloir satisfaire. Pour cela, le PNM lance un appel à projet destiné aux communes, à leurs groupements et aux associations, afin de favoriser les démarches de médiation environnementales auprès de la population. « Nous allons financer ces acteurs locaux », se réjouit Cécile Perron qui ne s’est pas encore fixé de budget, « on verra en fonction des réponses ». Une démarche similaire avait été menée auprès des scolaires avec un investissement de 120.000 euros.
Autre mesure suivie par le comité de gestion du Pars marin, et financé par le FEAMP européen, la surveillance de la pêche. Pour cela, 4 enquêteurs et un coordonnateur sont en cours de recrutement. Un observateur va embraquer à bord des bateaux de Cap’tain Alandor et de la Copemay, « il enregistrera le nombre de thons pêchés, leurs poids, pour formaliser une enquête de pêche et évaluer la ressource. »
Le marquage des thons n’a pas été retenu au programme opérationnel, « nous allons retravailler le dossiers, car il permettrait d’identifier la masse de thons, et envisager ou non d’en développer la pêche. Nous nous sommes aperçus que le lagon fonctionnait comme un DCP géant, les thons semblent être inféodés autour de notre barrière de corail », explique Régis Masséaux, président du PNM.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
Comments are closed.