Le Centre Universitaire de Formation et de Recherche de Mayotte fait figure de Petit-poucet, tant par sa taille que par sa récente date de naissance. Selon un classement effectué par le site L’Etudiant, il est pourtant classé 4ème établissement en terme de réussite en licence.
Non qu’il soit facilitateur d’obtention d’un diplôme à bas prix, ce que plus d’un ne manqueront pas de rétorquer, mais par sa valeur ajoutée : “Nous nous sommes penchés sur les taux de passage de licence 1 à licence 2 de ces trois dernières années, mais surtout sur la “valeur ajoutée” affichée par chaque établissement, c’est-à-dire la différence entre le taux de réussite constaté et le taux de réussite attendu”, explique le magazine qui détaille sa méthodologie*.
On observe ainsi que ce ne sont pas forcément les grandes universités qui aident le mieux leurs étudiants à passer le cap éliminatoire de la L1, mais bien les petites structures.
* Méthodologie : “Pour déterminer les universités faisant le mieux réussir en licence, impossible de se baser sur les taux bruts de réussite, aucune fac n’ayant la même population étudiante de départ. Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation calcule donc pour chaque université un taux de réussite attendu (ou taux estimé), en se basant sur des critères comme le bac obtenu par les étudiants ou leur origine sociale. En le comparant au taux de réussite réel, il en déduit une “valeur ajoutée“, qui est soit positive si la fac fait mieux qu’espéré, soit négative, si ces résultats sont moins bons que prévus.
Nous avons aussi préféré nous baser sur le passage de L1 en L2 au bout d’un an, plutôt que sur la réussite de la licence en 3 ou 4 ans. La raison ? Ce second indicateur ne prend pas en compte les élèves qui ont, par exemple, quitté la fac après la L2 pour intégrer une école d’ingénieurs non universitaire. Un inconvénient que n’a pas le passage de L1 en L2, où se concentre une bonne part des échecs en licence.”
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