Un courrier (Lire LETTRE OUVERTE AU PREFET – version signée) que le préfet doit avoir reçu ce mardi matin, et qui déplore que le droit de grève soit exercé au détriment du droit au travail : « 3 mois que le mouvement, par ses actions quotidiennes, nous interdit d’exercer notre droit sans blocages, intimidations ou menaces ».
Ils sont 33 non grévistes à soutenir cette lettre ouverte, 28 signataires et 5 en congé, qui dénonce qu’après avoir été jugées illégales, les actions se poursuivent : « Blocages répétés de nos portails, nos camions, nos clients, et plus récemment de nous-mêmes, salariés souhaitant travailler, à qui des personnes interdisent l’accès à notre lieu de travail sans que rien ne leur soit dit. 2 mois que nous, salariés souhaitant travailler, attendons de pouvoir exercer notre droit simplement, mais constatons quotidiennement que cette décision n’est pas partagée. »
Ce n’est pas un « j’accuse », mais un « pourquoi » qui le vaut : « Pourquoi autoriser, par votre absence, tous ces blocages et menaces ? Pourquoi cautionner, par votre silence, cette interdiction de travailler ? »
S’ils sortent de 3 mois de silence, c’est « qu’avec cette période où nos activités sont toutes à l’arrêt, nous ne sommes pas sans crainte quant à la santé de l’entreprise et nos 130 emplois, et nous espérons que ce n’est pas un éventuel départ de vous et votre cabinet qui pèserait sur la balance de nos CD ».
A.P-L.
Lejournaldemayotte.com
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