26.9 C
Dzaoudzi
samedi 23 novembre 2024
AccueilorangeY a-t-il vraiment un âge pour philosopher ?

Y a-t-il vraiment un âge pour philosopher ?

Après deux mois d’interruption des activités culturelles au Centre Universitaire à cause des mouvements sociaux contre l’insécurité ambiante dans le 101e département, le pôle culture a repris ce vendredi 4 mai 2018 ses activités. Pour l’occasion, il a invité Edwige Chiroutier, maitre de conférences en philosophie et Sciences de l’Education rattachée à la chaire UNESCO de l’université de Nantes.

Avec un titre comme « Philosophie avec les enfants & littérature de jeunesse » le pôle culture a suscité la curiosité de plus d’un. En effet la question de l’enfant préoccupe beaucoup de monde chez les professionnels qui travaillent avec les enfants à Mayotte, et plus précisément le personnel enseignant. Tout comme son confrère de l’ESPE de La Réunion, Michaël Vauthier, MCF en psychologie, qui était venue pour une mission d’enseignement et une conférence, le public était au rendez-vous avec des remarques, des témoignages et des questions à n’en pas finir.

Le propos de la conférencière fut clair mais surprenant car innovant pour le public : « Il n’y a pas d’âge pour poser des questions philosophiques ». Cette affirmation bien qu’incongrue se justifie assez vite dit-elle lorsque l’on prête un peu attention aux questionnements de nos enfants : « maman pourquoi ceci ? pour cela ?”, des interrogations qui demeurent souvent sans réponse.

Liant philosophie et littérature, disciplines considérées par les institutions comme exigeant une maturité intellectuelle que ne possède l’enfant, la chercheuse définissait la philosophie comme l’expérience de l’étonnement devant le monde, et nous propose de non seulement endormir le soir les enfants par les livres de littérature mais aussi de les éveiller le matin par cette littérature qui propose et non impose une représentation du monde.

C’est donc à travers des ateliers philosophiques mis en place dès 2015 en France dans des classes de maternelle et élémentaire que la chercheuse justifie son idée qui peut se résumer dans la parole du pédiatre, psychologue américain Arnold Gesell qui affirmait que chez l’enfant se trouvait « les débuts de la pensée humaine ».

Moussa ATTOUMANI

Anne Perzohttps://lejournaldemayotte.yt
Anne PERZO Le journal de Mayotte https://lejournaldemayotte.yt

Comments are closed.

RESTONS EN CONTACT

Inscrivez-vous à la lettre d'information du JDM afin de garder en oeil sur l'actualité mahoraise

L'actualité

AVIS DE CONSTITUTION AUTO SHOP 976

139522
  Par acte SSP du 14/09/2022, il a été constitué une SAS dénommée : AUTO SHOP 976 Siège social : 25 Rue Bahoni 97615 Pamandzi Capital :...
+26
°
C
+27°
+24°
Mamoudzou
Samedi, 04
Dimanche
+25° +24°
Lundi
+25° +24°
Mardi
+25° +24°
Mercredi
+25° +24°
Jeudi
+25° +24°
Vendredi
+25° +24°
Prévisions sur 7 jours
Campagne, politique, Mayotte

Tribune – De l’art du discours à la formule

139522
Qui pour relever les défis de nos grands orateurs du passé ? Peu de noms émergent de la tribune de Madi Abdou N'tro, voire aucun, sur les dernières campagnes, laissant sans doute "un sentiment d'imposture" chez les électeurs

Départementales Sada : remaniements en vue au conseil départemental

139522
L’issue du scrutin a parlé : c’est donc le binôme Soula Saïd Souffou/Mariam Saïd Kalame qui intègre les bancs de l’assemblée départementale. Ce qui implique des réélections au menu du conseil départemental les jours prochains. Avec l’éventualité d’une refonte complète des vice-présidences, comme nous l’expliquons

Départementales partielles : Soula S. Souffou et Mariame S. Kalame élus avec 52,26% des voix

139522
Ils étaient en tête au premier tour, et ont creusé l’écart à l’issue du second : le binôme surprise Souffou/Kalame qui n’était pas présent sous cette configuration en 2021, est le nouveau duo d’élus qui intègre le conseil départemental.
Comores, Azali Assoumani

Comores : un ténor de l’opposition appelle à une désescalade politique

139522
L’ancien gouverneur de la Grande-Comores, Mouigni Baraka Said, estime qu’il est temps de dialoguer avec le président Azali Assoumani dans l’intérêt du pays et de la population. L’homme politique se reconnait toujours dans l’opposition mais s’oppose toutefois à "ces querelles sans fin et sans véritable perspectives de sortie de crise". Une démarche mal digérée par les autres opposants qui refusent tout dialogue avec le président Azali Assoumani depuis son élection le 24 mars 2019.
Départementale, Sada, Mayotte

Départementales partielles à Sada : Saïd Souffou-Mariam Kalame en tête

139522
Le 1er tour de l'élection partielle des conseillers départementaux du canton de Sada se tenait ce dimanche 25 septembre. Le canton est toujours scruté de prés pour être l'un des épicentres politiques locaux. Les élections...