Le conseiller général de Mamoudzou 2 a choisi de révéler lui-même les faits sur sa page facebook : il a été placé en garde à vue, puis mis en examen pour des faits d’emploi fictif.
C’est l’enquête sur les emplois fictifs au sein du conseil général qui a mené le juge Marc Boerher sur les pas de Zaïdou Tavanday, selon ce dernier. Son audition a eu lieu le mercredi 30 octobre 2013, à 9h « sous la procédure de garde à vue qui a duré 5 heures ». L’interrogatoire tournait autour du recrutement d’un de ses cousins, conseiller municipal à Mamoudzou, pour lequel il lui est reproché d’être intervenu et d’avoir donné des instructions pour un renouvellement de contrat d’un emploi considéré par la justice comme fictif.
Le lendemain, à l’issue d’un entretien avec le juge d’instruction Marc Boerher, et épaulé par son avocat Me Saïdal, il est mis en examen. Zaïdou Tavanday est soumis à un contrôle judiciaire l’empêchant de rencontrer toute personne mentionnée au dossier, et impliquant une demande d’autorisation pour quitter le territoire mahorais.
L’élu UMP se dit « serein » et indique que « cette mise en examen est un soulagement pour la possibilité qu’elle m’offre de savoir ce qu’on me reproche ». Il met cette action sur le compte de règlement de compte politique, « une bataille de rue », « un procès en sorcellerie ».
Il indique enfin avoir foi « quant à la capacité de la justice à juger avec la sérénité absolue » et rajoute, « même à Mayotte» .
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