Les armateurs français vont désormais avoir le droit d’embarquer des gardes armés à bord, comme le font déjà les bateaux de commerce sous pavillon étranger.
Ces « mercenaires » ont fleuri sur les bateaux étrangers ou français battants un autre pavillon que bleu-blanc-rouge, avec l’éveil de la piraterie au large de la Somalie. Avec le temps, les pirates s’éloignant des côtes, plusieurs pays ont uni leurs forces navales au sein d’une Task force et d’opération comme Atalante. Mais cela n’est pas suffisant pour les armateurs qui embarquent des gardes armés.
La France n’avait pas -encore- franchi le pas. C’est le Premier ministre Jean-Marc Ayrault qui l’annonce dans le journal le Marin : « Nous allons autoriser le recours à des équipes privées capables de compléter les missions assurées par la Marine nationale ». Les observateurs avaient en effet noté que la chute des attaques, de 10 en 2013 contre 70 l’année précédente, était liée à la présence de sociétés privées de sécurité sur les navires transitant dans cette partie de l’océan Indien.
Il y a fort à parier que le coût, élevé, du recours à ces sociétés, sera répercuté sur le taux de fret.
Anne P-L.
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