Il va falloir s’organiser pour utiliser les services du bateau-taxi entre Petite et Grande Terre. Car il ne doit pas être envisagé comme un palliatif d’urgence à la barge.
Un bateau taxi avait été lancé il y a deux ans pour répondre aux grèves incessantes touchant les barges. Peu peuvent prétendre l’avoir pris tant son propriétaire était difficile à joindre…
Seule embarcation de cette taille à être autorisée au transport de passagers payants par les Affaires maritimes, elle a intéressée la Société d’Exploitation de l’Aéroport de Mayotte (SEAM) : «nous avons signé un partenariat de trois ans avec Mayotte Lagon de Patrick Varéla qui l’a racheté et nous la loue».
Trois autres sociétés utilisent déjà ses services, sans compter les pompiers qui peuvent transporter leur personnel lors des arrivées d’avions matinaux.
Pour bénéficier des services du Waterboat, il faut être prêt à débourser 70 euros, «à partager avec d’autres passagers éventuels». Ils peuvent être jusqu’à 8 à bord. «Le week-end dernier, un homme d’affaire nous a demandé, il voulait être seul», glisse Patrick Varéla. Un homme d’affaire qui a pu profiter du service du 4×4 avec chauffeur mis à disposition en Petite Terre pour 30 euros.
70 euros, c’est à la fois beaucoup, mais aussi une broutille à côté des 1.000 euros déboursés pour un billet d’avion lorsque la barge matinale de 5 heures n’arrive pas et que l’heure d’enregistrement des bagages approche à grands pas…
Le problème, c’est que le personnel ne sera pas disponible à la seconde, «il faudra prévenir au moins 2 heures à l’avance»,confirme Patrick Varela.
Il faudra donc arbitrer, l’attente périlleuse de la barge matinale, ou l’organisation coûteuse mais efficace du Waterboat…
A.P-L.
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