Demandez à l’homme, ou la femme, de la rue ce qu’est une CCI, et sa réponse ne fait aucun doute… peu de monde sait à quoi ça sert. Et pourtant.
Établissement public, la Chambre de Commerce et d’Industrie représente les intérêts généraux des entreprises auprès desquelles elle joue le rôle d’informateur et de formateur.
Elle est l’une des trois chambres consulaires avec, à Mayotte, la CAPAM, Chambre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Aquaculture de Mayotte, et la CMA, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat.
Dans le cadre de son plan de 50 milliards d’économies, le gouvernement a décidé d’auditer plusieurs structures. Les CCI du territoire national en font parti, et un rapport mené par l’Inspection générale des finances a été éventé par le journal les Echos. Il doit sortir au début de l’été, et parle de redondances, les CCI œuvrant « dans des champs où agissent parfois de multiples acteurs ». Est en fait visée l’augmentation de 19% de la taxe Etat de 2002 à 2012.
Il préconise aussi de taxer le surplus versé ces dernières années et de ramener le nombre des CCI à une par région.
A Mayotte, jusqu’à présent, l’Etat ne participait pas au budget de la CCI. Il était abondé par la Redevance sur Marchandises (RSM) arrivant au port de Longoni, et par une subvention du Conseil général. Mais le droit commun s’applique dans ce domaine aussi, avec une quotte part mise en paiement cette année par l’Etat.
Dans un esprit d’économie d’échelle, il avait même été question que les CCI fusionnent avec les deux autres chambres consulaires pour ne faire qu’une Chambre professionnelle… modèle encore en vigueur à Mayotte il y a quelques années.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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