28.9 C
Dzaoudzi
vendredi 3 mai 2024
AccueilPolitique« Un contexte nauséabond de racisme en tous genres »

« Un contexte nauséabond de racisme en tous genres »

Le contrecoup des attentats parisiens à visées raciste et obscurantiste, provoque des tensions et des incompréhensions dans la société. A travers une question au gouvernement sur les mesures à prendre, le sénateur Mohamed Soilihi en appelle au premier ministre.

Minaret mosquée TsingoniLe président de la République après avoir soutenu dimanche les victimes juives de l’attentat de l’hyper casher, s’est rendu ce jeudi à l’Institut du monde arabe pour y inaugurer une exposition sur le « Renouveau du monde arabe ».

Il en a profité pour rappeler que l’islam est compatible avec la démocratie, « nous devons refuser les amalgames et les confusions, les français de confession musulmanes ont les mêmes droits, les mêmes devoirs que les autres citoyens », a-t-il soutenu, avant de poursuivre sur les actes antimusulmans et antisémites qui doivent être punis sévèrement, « les conflits du Moyen Orient n’ont pas leur place ici ».

Et c’est un musulman, le sénateur mahorais Thani Mohamed Soilihi, qui a interpellé le premier ministre Manuel Valls ce jeudi après-midi dans le cadre des questions au gouvernement.

“Ni peur, ni honte”

S’il demandait au premier ministre de détailler les mesures prises « pour lutter contre un terrorisme protéiforme », il espérait surtout « que ces mêmes évènements ne serviront pas de prétexte à certains pour déverser leur haine dans un contexte nauséabond de racismes en tous genres ».

Tout en se félicitant que ce soit précisément le sénateur de Mayotte qui l’ait interpellé, “un territoire à l’immense majorité de confession musulmane”, Manuel Valls pouvait ainsi poursuivre sur la même ligne que le président de la République en assurant à l’ensemble des citoyens, « et notamment à nos compatriotes de confession ou de culture musulmane qu’ils ont droit à la même protection, et à celle de leur lieux de culte ».

Revenant sur cet état post traumatique de la France, le Premier ministre a indiqué que personne ne devait avoir peur, pour la communauté juive, ni honte, à l’adresse des musulmans, dans ce pays, et  appelait à s’élever “sur l’école, la laïcité et la manière de vivre ensemble”.

Anne Perzo-Lafond
Le Journal de Mayotte

Anne Perzohttps://lejournaldemayotte.yt
Anne PERZO Le journal de Mayotte https://lejournaldemayotte.yt

2 Commentaires

Comments are closed.

RESTONS EN CONTACT

Inscrivez-vous à la lettre d'information du JDM afin de garder en oeil sur l'actualité mahoraise

L'actualité

AVIS DE CONSTITUTION AUTO SHOP 976

139512
  Par acte SSP du 14/09/2022, il a été constitué une SAS dénommée : AUTO SHOP 976 Siège social : 25 Rue Bahoni 97615 Pamandzi Capital :...
+26
°
C
+27°
+24°
Mamoudzou
Samedi, 04
Dimanche
+25° +24°
Lundi
+25° +24°
Mardi
+25° +24°
Mercredi
+25° +24°
Jeudi
+25° +24°
Vendredi
+25° +24°
Prévisions sur 7 jours
Campagne, politique, Mayotte

Tribune – De l’art du discours à la formule

139512
Qui pour relever les défis de nos grands orateurs du passé ? Peu de noms émergent de la tribune de Madi Abdou N'tro, voire aucun, sur les dernières campagnes, laissant sans doute "un sentiment d'imposture" chez les électeurs

Départementales Sada : remaniements en vue au conseil départemental

139512
L’issue du scrutin a parlé : c’est donc le binôme Soula Saïd Souffou/Mariam Saïd Kalame qui intègre les bancs de l’assemblée départementale. Ce qui implique des réélections au menu du conseil départemental les jours prochains. Avec l’éventualité d’une refonte complète des vice-présidences, comme nous l’expliquons

Départementales partielles : Soula S. Souffou et Mariame S. Kalame élus avec 52,26% des voix

139512
Ils étaient en tête au premier tour, et ont creusé l’écart à l’issue du second : le binôme surprise Souffou/Kalame qui n’était pas présent sous cette configuration en 2021, est le nouveau duo d’élus qui intègre le conseil départemental.
Comores, Azali Assoumani

Comores : un ténor de l’opposition appelle à une désescalade politique

139512
L’ancien gouverneur de la Grande-Comores, Mouigni Baraka Said, estime qu’il est temps de dialoguer avec le président Azali Assoumani dans l’intérêt du pays et de la population. L’homme politique se reconnait toujours dans l’opposition mais s’oppose toutefois à "ces querelles sans fin et sans véritable perspectives de sortie de crise". Une démarche mal digérée par les autres opposants qui refusent tout dialogue avec le président Azali Assoumani depuis son élection le 24 mars 2019.
Départementale, Sada, Mayotte

Départementales partielles à Sada : Saïd Souffou-Mariam Kalame en tête

139512
Le 1er tour de l'élection partielle des conseillers départementaux du canton de Sada se tenait ce dimanche 25 septembre. Le canton est toujours scruté de prés pour être l'un des épicentres politiques locaux. Les élections...