C’est Younous Omarjee qui va être content : comme le clame l’eurodéputé depuis l’évaluation de l’enveloppe de fonds structurels dédiée à Mayotte, celle-ci a été lésée. Et ce sont les autres RUP qui le disent !
Lors de la clôture de la XXe Conférence des Présidents des régions ultra-périphériques (RUP), les représentants des RUP ont reconnu d’une voix unanime que Mayotte et Saint-Martin avaient été discriminés lors de l’attribution des enveloppes des fonds européens de cohésion par rapport aux autres régions européennes. Et cela en raison d’un déficit de données statistiques… Un témoignage acté dans une déclaration finale de la convention.
On apprend par ailleurs le retard pris dans la mise en oeuvre du Fonds européen pour la pêche (FEAMP) en France. Ce retard pourrait impacter directement la filière de la pêche à Mayotte, selon l’agence Euro’s Agency.
Aucun accord n’a encore formellement abouti entre l’Etat et les régions. Le partage des compétences entre les échelons nationaux et régionaux continue de poser problème à certaines régions. Le partage de la somme entre les conseils régionaux eux-mêmes soulève également le désaccord de certaines régions, qui s’estiment lésées (Languedoc-Roussillon, Pays de Loire).
Et ce malgré l’accord informel trouvé le 28 octobre dernier entre les régions et l’Etat où Mayotte doit bénéficier d’une enveloppe de 3 millions d’euros au titre du FEAMP pour la période 2014-2020.
Lors d’une visite à La Réunion à la fin du mois de janvier, la ministre des Outre-mer George-Pau Langevin avait promis aux pêcheurs l’accélération de la mise en œuvre du FEAMP.
Cependant, la France n’a toujours pas transmis à la Commission européenne son programme opérationnel. Selon l’eurodéputé Alain Cadec, ce retard pris par l’Etat et les conseils régionaux bloque des dizaines de projets d’investissement, et met en danger plusieurs entreprises de pêche en France métropolitaine comme dans les DOM.
Dès l’adoption du programme opérationnel de la France par la Commission européenne, le FEAMP devrait s’appliquer de manière rétroactive à compter du 1er janvier 2014.
Qui pour relever les défis de nos grands orateurs du passé ? Peu de noms émergent de la tribune de Madi Abdou N'tro, voire aucun, sur les dernières campagnes, laissant sans doute "un sentiment d'imposture" chez les électeurs
L’issue du scrutin a parlé : c’est donc le binôme Soula Saïd Souffou/Mariam Saïd Kalame qui intègre les bancs de l’assemblée départementale. Ce qui implique des réélections au menu du conseil départemental les jours prochains. Avec l’éventualité d’une refonte complète des vice-présidences, comme nous l’expliquons
Ils étaient en tête au premier tour, et ont creusé l’écart à l’issue du second : le binôme surprise Souffou/Kalame qui n’était pas présent sous cette configuration en 2021, est le nouveau duo d’élus qui intègre le conseil départemental.
L’ancien gouverneur de la Grande-Comores, Mouigni Baraka Said, estime qu’il est temps de dialoguer avec le président Azali Assoumani dans l’intérêt du pays et de la population. L’homme politique se reconnait toujours dans l’opposition mais s’oppose toutefois à "ces querelles sans fin et sans véritable perspectives de sortie de crise". Une démarche mal digérée par les autres opposants qui refusent tout dialogue avec le président Azali Assoumani depuis son élection le 24 mars 2019.
Le 1er tour de l'élection partielle des conseillers départementaux du canton de Sada se tenait ce dimanche 25 septembre. Le canton est toujours scruté de prés pour être l'un des épicentres politiques locaux.
Les élections...
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