La FSU s’est positionnée en faveur d’une mobilisation le 22 avril autour de la clause de revoyure pour réviser le taux d’indexation. Elle n’est pas la seule : ce lundi, l’UNSA, syndicat du second degré, se réunit en AG d’urgence pour déterminer les modalités de son action.
Le secrétaire général UD UNSA dépêche en urgence une assemblée générale ce lundi à 17h au lycée de Dembéni, pour expliquer les raisons de sa participation à la grève intersyndicale de mercredi 22 avril à Mamoudzou, mais surtout pour faire remonter à Paris tous les dysfonctionnements des accords de la période transitoire signés avec le ministère de la Fonction Publique en 2013.
Il appelle à une forte mobilisation ce mercredi 22 avril pour que le travail que leurs relais nationaux mènent à la Fonction Publique, à la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) et aux Outre-Mer, soit écouté: “dénoncer les multiples dysfonctionnements actuels demande à chacun d’entre nous, d’exprimer son mécontentement devant ces incertitudes statutaires permanentes.”
Manif commune
Outre la révision du taux d’indexation au regard de l’indice des prix, le syndicat UNSA rappelle que la clause de revoyure prévoyait de faire le tour des problèmes d’application de la circulaire interministérielle: “En obtenant une date pour cette revoyure prévue dans les accords, nous pouvons mettre toutes les parties concernées autour d’une table.”
“Au regard du rapport de la Cour des Comptes sur la sur-rémunération dans les DOM, Mayotte avec La Guyane sont les seuls DOM à ne pas voir des propositions remettant en cause le taux actuel. En mai 2013, lors des manifestations, nous étions les seuls à demander la continuité géographique de l’Océan Indien pour un taux aligné à celui de La Réunion (53%). Les autres organisations syndicales nous ont rejoint sur cette revendication”, revendique Eric Hourcade, le secrétaire départemental de UNSA.
Une cohérence syndicale dont il peut se satisfaire tant leur manifestation séparée avait marqué les esprit lorsqu’ils avaient défilé autour de l’inquiétude quant au retour dans l’académie d’origine.
Pour l’UNSA, le plus important est de faire cesser la cacophonie dans l’application des textes liés à la Fonction Publique dans les différents services des ministères : “l’Etat doit faire respecter les textes et les faire appliquer à tous les services une bonne fois pour toute.”
Qui pour relever les défis de nos grands orateurs du passé ? Peu de noms émergent de la tribune de Madi Abdou N'tro, voire aucun, sur les dernières campagnes, laissant sans doute "un sentiment d'imposture" chez les électeurs
L’issue du scrutin a parlé : c’est donc le binôme Soula Saïd Souffou/Mariam Saïd Kalame qui intègre les bancs de l’assemblée départementale. Ce qui implique des réélections au menu du conseil départemental les jours prochains. Avec l’éventualité d’une refonte complète des vice-présidences, comme nous l’expliquons
Ils étaient en tête au premier tour, et ont creusé l’écart à l’issue du second : le binôme surprise Souffou/Kalame qui n’était pas présent sous cette configuration en 2021, est le nouveau duo d’élus qui intègre le conseil départemental.
L’ancien gouverneur de la Grande-Comores, Mouigni Baraka Said, estime qu’il est temps de dialoguer avec le président Azali Assoumani dans l’intérêt du pays et de la population. L’homme politique se reconnait toujours dans l’opposition mais s’oppose toutefois à "ces querelles sans fin et sans véritable perspectives de sortie de crise". Une démarche mal digérée par les autres opposants qui refusent tout dialogue avec le président Azali Assoumani depuis son élection le 24 mars 2019.
Le 1er tour de l'élection partielle des conseillers départementaux du canton de Sada se tenait ce dimanche 25 septembre. Le canton est toujours scruté de prés pour être l'un des épicentres politiques locaux.
Les élections...
Comments are closed.