Après 24 heures d’épreuve dans les locaux de la SIM à Mamoudzou, la meilleure plateforme web pour un centre de secours futuriste revient à l’équipe Mahoraise, primée pour “la cohérence de son projet graphique et technique”.
Le trophée de la web-cup 2015 passe de Madagascar à Mayotte. Les traits tirés par une nuit blanche passée devant leurs ordis, les Mahorais ont remporté la coupe 2015 après avoir présenté leur réalisation en début d’après-midi ce dimanche, comme l’ensemble des 6 équipes en compétition.
La plateforme développée par l’équipe mahoraise s’appelle «Help Me». Elle est composée d’une vitrine d’information disponible en permanence et d’une version utilisable en mer avec, en particulier, un bouton «Help» qui permet de faire apparaître la géolocalisation du bateau en détresse sur la plateforme web de l’ensemble des autres navires pour que les embarcations à proximité interviennent le plus rapidement possible, avant même les secours.
Dans ce projet imaginaire, la plateforme «Help me» est basée à Diego Suarez et dispose de frégates de patrouille et des moyens aéroportés. Les lignes maritimes sont balisées, les infos pratiques nombreuses pour préparer le voyage, les données météo et les notices de sécurité disponibles en continue. La plateforme s’articule autour de 3 applications mobiles pour la géolocalisation, pour lancer alertes et signalisations et enfin pour la météo locale.
Des épreuves dans l’épreuve
Au cours des 24 heures de compétition, deux épreuves supplémentaires se sont rajoutées au défi. A 23 heures, les équipes ont dû élaborer un bandeau publicitaire pour promouvoir leur centre. C’est ensuite une bataille navale «inversée», à 8h30, «pour les réveiller» qui a opposé les équipes pour sauver des bateaux.
Pendant 30 minutes, les équipes pouvaient gagner des minutes de présentation supplémentaires. Maurice a ainsi gagné 3 minutes, les Seychelles 2 minutes et les Comores une minute de rab pour valoriser leur projet devant le jury, alors que les autres équipes ne disposaient que de 5 minutes.
Le jury composé d’un membre de chaque délégation plus un membre des observateurs rodriguais et un autre de la web-cup. «On a toujours fait ça, c’est une décision collégiale pour choisir en toute conscience le vainqueur. En cas de balottage, c’est l’épreuve de la bannière pub qui devait permettre de les départager», explique Fabien Degieux, de l’association web-cup.
A noter que les équipes ont travaillé avec un vrai très haut débit fourni par la STOI avec 50 mégas disponibles en pointe.
Les Mauriciens avaient imaginé un service baptisé PreAct, avec des services multiples dont le «Beyond time monitoring» qui met en œuvre une technologie futuriste qui permet de voir ce qui va se passer 2 minutes en avance, et ainsi anticiper les secours… Une technologie de 2060 «réservée aux clients platinium» car ces services dépendant des packages commerciaux choisis par les clients, même si un service basique de secours est disponible pour tout le monde.
Les Réunionnais avaient nommé leur centre de secours s’appelle «Watcher», il était équipé d’un héliporter, le «Black Hawk», un porte-hélicoptères prêt à intervenir au moment où les alertes étaient evoyé par les navires en détresse. «SM Océan Indien» pour les Comores, «Super Fast rescue», pour les Seychellois, chacun a fait jouer son imagination et ses compétences techniques.
Rendez-vous est déjà pris pour 2016. La prochaine île hôte de l’épreuve finale n’est pas encore connue. Mais on sait déjà que Rodrigues présentera une équipe. Ce sont donc 7 îles qui s’opposeront avec Mayotte qui défendra son titre.
RR
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