Voici d’abord l’histoire d’un homme placé en détention provisoire pour deux vols: celui d’un portemonnaie contenant 40 centimes et un autre d’un téléphone portable. Les faits remontent à un peu plus de 10 jours. L’individu avait d’abord menacé sa première victime pour repartir avec son argent. Pas de chance. Il s’agissait probablement du butin le plus ridicule de l’année: 40 centimes.
Mais l’homme est capable de passer des menaces aux violences. Quelques instants plus tard, square Papaye, il frappe un homme à coup de parapluie, de tournevis et finit par le mordre au poignet. Il voulait son téléphone portable. Les victimes ont reconnu leur agresseur sur photo. Il a été arrêté mercredi dernier, le 13 avril… et il n’a pas hésité à donner l’adresse de la personne à qui il a revendu le téléphone pour 35 euros. Le receleur, interpellé à son tour, a affirmé ne pas savoir que le téléphone était volé.
Place mariage, on connaissait les vols de scooter en plein midi au milieu de la foule. On passe maintenant à l’extorsion avec arme blanche… Vendredi à 15 heures, dans l’escalier menant au magasin Shopi, une personne s’est fait délester de son Ipad et de sa montre… Enquête en cours.
L’ivresse du jet de pierres
Dans la nuit de samedi à dimanche, une histoire pas très claire a animé le quartier Mahabou. Une chose est sûre, c’est un individu passablement alcoolisé qui est au centre des événements. Il a d’abord commencé à troubler l’ambiance d’un bar au point que le patron a appelé la police… ce qui a fait partir le jeune homme âgé de 20 ans qui s’est alors lancé dans un jeu du chat et de la souris avec les policiers. Un coup je te vois, un coup je ne te vois plus… Le tout en jetant des pierres sur les forces de l’ordre, avant qu’il ne disparaître dans Mgombani.
Moins agressif, un conducteur de taxi sans permis et sans papier a tenté d’échapper à un contrôle dans la nuit de samedi à dimanche. Mais à 2h35, fin de la course. Malgré un freinage brutal et une marche arrière au milieu d’un rond-point, il n’a pas échappé aux policiers.
Notre système police-justice étant ce qu’il est, dans une grande cohérence, l’homme a été convoqué au tribunal pour septembre ce qui ne l’a pas empêché d’être expulsé immédiatement.
La valse des expulsions-convocations
Même convocation pour septembre et même expulsion immédiate pour une rébellion lors d’une interpellation. Un homme a violemment résisté aux policiers de la PAF qui l’arrêtait, samedi matin place de l’ancien marché, au point de blesser l’un d’entre eux. Le policier s’est vu attribuer un certificat avec 5 jours d’ITT.
L’agenda du tribunal continuant de se remplir avec des affaires dont les prévenus sont expulsés, c’est au mois d’août qu’un homme interpellé, vendredi à 1 heure du matin aux Hauts-vallons, est appelé à se présenter à la barre du tribunal correctionnel. Lui aussi a été reconduit à la frontière. Pas très discret, il tentait de se dissimuler au passage d’une voiture de gendarmerie. Après avoir tenté de se soustraire aux forces de l’ordre par la force, il a été maîtrisé, interpellé, placé en garde à vue, puis envoyé au CRA.
Enfin, ultime interpellation, dans la nuit de jeudi à vendredi devant une boite de nuit de la zone Nel. La patrouille de la BAC a reconnu un individu recherché pour vol avec violences. Scénario identique: Interpellé, placé en garde, convoqué en Justice et reconduit à la frontière.
RR
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