«Sans vraiment prévenir, la première éruption de l’année a démarré hier matin, à 8h05», explique le Journal de l’Île, mais elle a été express. Le Piton de la fournaise est donc entré dans une nouvelle phase éruptive dans une ambiance météorologique terne. «Pluie, vent, brouillard», même «l’équipe de l’observatoire volcanologique, qui s’est rendue à proximité du piton de Bert, hier, en milieu de matinée, a difficilement pu apercevoir la première éruption de l’année», se désolait ce matin le JIR.
L’équipe a tout de même pu distinguer six fontaines de lave avec une hauteur assez habituelle estimée entre 30 et 40 mètres.
Les contours de cette éruption se sont dessinés dès le 16 mai avec plusieurs signaux précurseurs comme un gonflement du volcan, assez subtil, et une reprise de l’activité sismique assez faible. Tout s’est accéléré mercredi soir avec le début de la crise sismique à 23h40.
Alors que pour le public, les mauvaises conditions météo ajoutées à une localisation assez éloignée du pas de Bellecombe, laisser présager l’impossibilité de profiter du spectacle, l’éruption a diminué pour finalement prendre fin à la mi-journée. La question des afflux massifs de curieux comme aux mois d’août et de novembre derniers ne se posent donc pas.
Les relations particulières franco-comoriennes
Après l’investiture d’Azali Assoumani à la présidence de la République comorienne, le secrétaire d’Etat français au Développement et à la Francophonie, André Vallini, qui assistait à la cérémonie a rencontré la presse. Il a ainsi réitéré «la volonté de Paris de soutenir le nouveau président», explique Al Watwan.
«Je suis venu dire au président Azali que nous sommes évidemment à sa disposition pour renforcer encore, si besoin est, le partenariat entre les deux pays. Nous nous sommes convenus avec lui qu’il était nécessaire d’approfondir ces relations», a déclaré André Vallini.
Cette déclaration intervient alors que le refus de l’ambassade de France d’accorder des visas à 3 journalistes d’Al Watwan fait des vagues dans le pays. Les journalistes devaient se rendre durant 3 jours dans notre département pour «couvrir les évènements dramatiques liés à la chasse aux Comoriens issus des trois autres îles», selon les mots habituellement employés par le journal qui y voit la volonté de «priver l’opinion de la réalité de ce qui se passe dans l’île comorienne occupée».
Aucun motif n’a été avancé au sujet de ce refus, précise tout de même Al Watwan.
Troubles politiques malgaches, suite
A Madagascar, «La traque continue», annonce en Une La Tribune de Madagascar. De nouvelles opérations ont été menées pour tenter de déjouer ce qui est présenté comme une tentative de coup d’Etat. «Les domiciles de deux proches de l’ancien président de Transition, Andry Rajoelina, ont été perquisitionnés mercredi 25 et jeudi 26 mai», précise RFI. «Parmi eux, le domicile de Mamy Ravatomanga, homme d’affaires et conseiller officieux de Rajoelina».
L’homme d’affaires, très puissant, est millionnaire et une dizaine de sociétés dans toute l’île dans des secteurs aussi variés que l’immobilier, le BTP, les transports, le pétrole, les hôtels de luxe ou encore les médias. A noter que Mamy Ravatomanga figure dans la liste des «Panama Papers» parmi les investisseurs ayant des intérêts dans sociétés offshores.
Le Kenya aux Jeux
Enfin, «le kenya en règle pour les JO de Rio», indique la BBC Afrique. «Les députés kényans ont approuvé jeudi des amendements à la nouvelle loi antidopage», un texte qui doit encore être approuvée par le Sénat et signée par le président Kenyatta avant d’entrer en vigueur.
C’est donc peut-être la fin d’un scénario catastrophe pour les sportifs du pays qui risquaient d’être privés de la compétition olympique pour cause de non-conformité des réglementations sportives du pays avec les normes anti-dopage internationales.
«Une quarantaine d’athlètes kényans ont été impliqués dans des affaires de dopage au cours des trois dernières années. Fin février, le directeur général de la Fédération kényane Isaac Mwangi, a été suspendu pour six mois à cause de soupçons de corruption dans la couverture de cas de dopage.
Le Kenya est mondialement renommé pour ses athlètes et ses marathoniens. Le pays a d’ailleurs terminé en tête du tableau des médailles des Mondiaux-2015 d’athlétisme à Pékin, une première dans son histoire», rappelle la BBC.
RR
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