Condamné en 1ère instance à rembourser 170.000 euros sur les 435.480 euros d’indemnités perçues lors de son départ, Mahamoud Azihary aiguise ses armes pour préparer son procès en appel, et médiatise sa démarche.
Le député Boinali Saïd en fait partie. Mahamoud Azihary le sollicite sur la réalité de l’application de la directive nationale sur le non renouvellement après deux mandats des directeurs de SIDOM, Sociétés Immobilières d’Outre-mer. La SIM qu’il dirigeait était donc concernée, et même en première ligne selon lui puisqu’il explique qu’il était « le seul directeur général dont le mandat arrivait à renouvellement ».
Il demande donc au député Boinali de lui fournir la liste des SIDOM qui ont modifié leurs statuts tel que demandé par les deux ministres Sapin et Pau-Langevin, mais où il voit, « peut-être à tort », la patte de Thomas Degos, alors secrétaire général des Outre-mer, et ancien préfet de Mayotte, « dans mon statut actuel de chômeur, il m’est absolument impossible de trouver cette information officielle », justifie Mahamoud Azihary, dans un courrier à découvrir dans son intégralité (Lire courrier-vers-depute-boinali-said-2016-10-16).
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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