Après les propositions sécuritaires d’Alain Juppé pour notre île, les engagements du PS de Jean-Christophe Cambadélis qui mettait les élus devant leurs responsabilités lors de son déplacement, celles musclées de Nicolas Sarkozy, c’est au tour de François Fillon d’adresser un courrier aux Mahorais (lire message-de-ff-aux-mahorais). S’il est aussi tardif, c’est que les représentants des partis de droites avaient choisi Sarkozy ou Juppé, mais de Fillon, point. Ce qui explique son maigre score : 61 voix sur un peu plus de 4.000 votants.
Rien de révolutionnaire, puisqu’il reprend les éléments du contexte, en soulignant les points essentiels : il invite à “un rétablissement vigoureux de l’autorité de l’Etat”, en évoquant 5 années de “laxisme, d’esquives et de lâcheté” puisqu’il s’agit de garantir pour les Mahorais “leur liberté et leur pleine citoyenneté française.”
Il s’agit dans son propos de combattre l’insécurité, l’immigration clandestine, de restaurer les comptes publics et le fonctionnement des collectivités locales.
Artisan de la départementalisation, il rappelle l’avoir été “aux côtés de Nicolas Sarkozy”, qui a appelé au ralliement à son ancien 1er ministre pour le 2ème tour des primaires, une départementalisation qu’il reproche au pouvoir socialiste de ne pas avoir su organiser et accompagner. Il a malgré tout aussi sa part, lui qui était 1er ministre lors de la départementalisation de Mayotte en 2011, dont le pilotage est critiqué par la Cour des Comptes
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