Il s’agissait pour 45 jeunes, issus des 4 associations, répartis en 7 groupes, d’identifier le siège de ces structures, de s’y rendre, de répondre à un quizz. Menés par 10 encadrants, et vêtus de tee-shirts bleus et verts offerts par Mahonet, c’est à pied qu’ils ont arpenté les rues de la ville, certains en courant, d’autre en marchant. Cinq associations partenaires accueillaient aussi les participants, la Ligue de l’Enseignement, Solidarité Mayotte, la Cimade, l’IREPS (Instance régionale d’Education et de Promotion de la Santé) et la Direction départementale du Livres (BDP).
A la fin de la matinée, Margot, animatrice au Secours Catholique, nous dressait un bilan d’étape : « Il y a une très bonne ambiance entre les jeunes. Nous leur avons remis un questionnaire où il devait renseigner 5 principaux champs, la signification du nom de leur structure, les services qu’elle propose, la cible, les conditions pour en bénéficier, et une dernière question qui leur est laissé en libre choix à l’encontre de l’association visitée. »
Bouquiner à la BDP
Rien de très compliqué pour Soihirou, qui arrive de M’sayidié : « Je suis de Cavani, je connais toutes les assos ! Par contre, je ne savais pas qu’on pouvait passer à la bibliothèque juste pour lire, comme ça. J’y retournerai. »
Hadidja du Secours Catholique, ne connaissait pas l’existence de la Cimade, « ils peuvent aider énormément dans l’explication sur les difficultés administratives ». Elle se promet de les recontacter au besoin, « mais le plus sympa, c’était d’être avec des jeunes d’autres associations, d’autres quartiers. »
Mohamed, M’sayidié, est enthousiaste sur le CRIJ : « On a eu beaucoup d’infos sur leurs activités, je vais y repasser pour l’informatique et les ateliers Bibliojeunes, mais aussi pour le foot et le basket. »
Soilax veut être partout
Farda, inscrite à la Maison des Adolescents de TAMA, s’exprime difficilement en français, elle est depuis un an et demi seulement à Mayotte, mais elle en veut : « Ce que j’ai le pus aimé, c’est l’école au Secours Catholique, car on nous apprend à parler français. J’ai demandé à y être inscrite l’année prochaine. »
Soilax est dans le genre tout-fou : « J’aime tout, j’aime travailler, j’aime apprendre, je comprends vite. J’ai vu aujourd’hui des ateliers qui pourraient m’aider, en attendant que je passe mon test au lycée de Coconi. »
Dans les jours à venir, les jeunes devront répercuter ce qu’ils ont découvert à ceux qui n’ont pas pu participer au sein de leur propre structure. Nous laisserons le dernier mot à Hadidja, « C’était une belle aventure, j’aimerais qu’on le refasse, ça fait du bien. »
Anne Perzo-Lafond
Le Journal de Mayotte
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