Mayotte participe au 10ème anniversaire des rencontres du conseil de l’Europe sur la dimension religieuse du dialogue interculturel avec comme thématique, migrants et réfugiés, défis et opportunités. L’événement se déroule au palais de l’Europe à Strasbourg.
L’idée émise par le comité des ministres du conseil de l’Europe en 2007, était la promotion et le renforcement des valeurs fondamentales du Conseil, respect des droits de l’homme, promotion de la démocratie et de l’Etat de droit, “afin de favoriser dans la société européenne, le respect et la connaissance réciproques ainsi que la tolérance et la compréhension mutuelle”.
Le Conseil de l’Europe, à ne pas confondre avec le Conseil Européen, et une organisation distincte de l’Union européenne regroupant aujourd’hui 47 États membres dont les 28 États membres de l’Union Européenne.
Dialogue interculturel et immigration
Il a été créé par le traité de Londres du 5 mai 1949, signé par 10 États (Belgique, Danemark, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède). Le Conseil de l’Europe apparaît comme l’organisation des États attachés à la démocratie libérale et au pluralisme politique. Ainsi, ses objectifs principaux sont de défendre les droits de l’homme et la prééminence du droit, de rechercher des solutions aux problèmes de société, de développer la stabilité démocratique en Europe et de favoriser la prise de conscience et la mise en valeur de l’identité culturelle de l’Europe et de sa diversité.
Pour cette rencontre, le vice-président du Département Issa Issa Abdou conduit une délégation des cadis de Mayotte. Ils ont pu échanger avec les autres religions sur cette question du dialogue interculturel “qui nous touche au plus haut point à Mayotte, ce qui n’est pas sans conséquences sur notre cohésion sociale”, fait valoir l’élu.
Une occasion pour “faire un état des lieux d’une immigration hors norme que connaît notre département non sans rappeler au passage que l’islam de paix et de tolérance qui est le nôtre est a mon humble avis, une chance pour notre République et pour l’Europe”. Si ce propos n’a toujours pas eu un écho à la hauteur de ce qu’il mériterait en métropole, peut-être le conseil de l’Europe y verra-t-il l’opportunité d’étudier de prés les conditions dans lesquelles se déroulent les dialogues interculturel et intercultuel à Mayotte.
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