Nous avions rapporté la difficulté que rencontrait le syndical patronal pour mettre en place une Caisse de congés payés à Mayotte, et sa tentative de recours à la Réunion. Le Medef explique maintenant qu’une mise aux normes est nécessaire auparavant du côté mahorais, et demande à l’Etat un report de cette mesure inscrite au nouveau Code du Travail… Nous avions titré “premiers bugs”…
Thierry Galarme, Président du MEDEF Mayotte (Vice-Président de la FEDOM) a rencontré le 22 décembre la direction de la Caisse des Congés Payés du BTP de la Réunion et présence de Bernard SIRIEX, Président de la FRBTP et de la commission BTP de la FEDOM.
Cette rencontre se situait après un refus du Conseil d’ Administration de la Caisse des Congés Payés du BTP de la Réunion d’intégrer Mayotte son dossier de demande étant jugé non étayé.
Le Président du Medef Mayotte (Organisation interprofessionnelle) a décidé alors de tenter une mission de bons offices sur ce dossier relevant des compétences de la FMBTP et de la CAPEB (Organisations patronales de branche du BTP) pour permettre un accord à terme sur ce dossier important pour Mayotte et sortir de l’impasse actuelle.
Les échanges ont été constructifs et partenariaux et ont débouché sur un constat :
– les partenaires concernés à Mayotte n’étant pas prêts , il convient d’obtenir de l’ Etat un report de cette législation à Mayotte au 1er Janvier 2019 , c’est le sens du courrier adressé à Monsieur le Préfet et Monsieur le Directeur de la Dieccte de Mayotte signé par les organisations patronales et les chambres consulaires.
– la Caisse des Congés Payés du BTP de la Réunion qui gère 22 000 salariés à La Réunion estime l’effectif de Mayotte à 2300 dont 1200 employés par les “majors du BTP” et n’est pas hostile à intégrer Mayotte à condition que des pré-requis de droit commun soient remplis. A cet égard les partenaires du patronat du bâtiment (FMBTP et CAPEB) auront un grand rôle à jouer, le MEDEF Mayotte dans cette affaire n’étant qu’un facilitateur. Ce dossier relève des organisations d’employeurs du BTP qui devront mettre à profit 2018 pour être prêts en 2019 ce qui implique une mobilisation sur ce chantier des organisations concernées dés janvier 2018.
En conclusion “Si l’optimisme est de mise pour la possible intégration de Mayotte à la Caisse des Congés Payés du BTP de la Réunion à l’horizon 2019, il y a des pré-requis à remplir nécessitant que les organisations d’employeurs du BTP mahorais s’emparent du dossier dés le début de l’année 2018 pour transformer l’essai au 1er janvier 2019.”
Qui pour relever les défis de nos grands orateurs du passé ? Peu de noms émergent de la tribune de Madi Abdou N'tro, voire aucun, sur les dernières campagnes, laissant sans doute "un sentiment d'imposture" chez les électeurs
L’issue du scrutin a parlé : c’est donc le binôme Soula Saïd Souffou/Mariam Saïd Kalame qui intègre les bancs de l’assemblée départementale. Ce qui implique des réélections au menu du conseil départemental les jours prochains. Avec l’éventualité d’une refonte complète des vice-présidences, comme nous l’expliquons
Ils étaient en tête au premier tour, et ont creusé l’écart à l’issue du second : le binôme surprise Souffou/Kalame qui n’était pas présent sous cette configuration en 2021, est le nouveau duo d’élus qui intègre le conseil départemental.
L’ancien gouverneur de la Grande-Comores, Mouigni Baraka Said, estime qu’il est temps de dialoguer avec le président Azali Assoumani dans l’intérêt du pays et de la population. L’homme politique se reconnait toujours dans l’opposition mais s’oppose toutefois à "ces querelles sans fin et sans véritable perspectives de sortie de crise". Une démarche mal digérée par les autres opposants qui refusent tout dialogue avec le président Azali Assoumani depuis son élection le 24 mars 2019.
Le 1er tour de l'élection partielle des conseillers départementaux du canton de Sada se tenait ce dimanche 25 septembre. Le canton est toujours scruté de prés pour être l'un des épicentres politiques locaux.
Les élections...
Comments are closed.