31.9 C
Dzaoudzi
vendredi 29 mars 2024
AccueilFil infoBerguitta : scènes de dévastation à la Réunion

Berguitta : scènes de dévastation à la Réunion

Les images d'internautes sont impressionnantes
Les images d’internautes sont impressionnantes

La polémique ne cesse d’enfler chez nos voisins réunionnais. A l’approche de la tempête tropicale Berguitta, qui était encore cyclone tropical intense il y a deux jours, le préfet a maintenu une alerte orange, là où une partie de la population attendait l’alerte rouge. La différence est de taille. En alerte orange, les écoles sont fermées, mais la population n’est pas confinées et les entreprises et administration peuvent tourner. En alerte rouge, c’est le confinement obligatoire pour tous.
Le résultat, ce sont des salariés qui sont allés au travail ce jeudi, sans pouvoir rentrer chez eux le soir, certaines routes s’étant transformées en torrents alors que la tempête bat son plein notamment dans le sud.
Les images pullulent sur les réseaux sociaux. On y voit des cascades monumentales, des routes dévastées par la pluie et des voitures emportées par des torrents de boue sous le regard impuissant des habitants.
Des gens ont dû aller au travail, mais l'état des routes ne permet pas d'en revenir.
Des gens ont dû aller au travail, mais l’état des routes ne permet pas d’en revenir.

“Voila ce que ça donne!!! Ma famille et en danger au Petit Tampon (…) la ravine a debordéchez la voisine en haut et maintenant en train de nous inonder!” s’énerve une habitante en publiant une vidéo de son terrain submergé par les eaux.
Dans ce contexte, les habitants s’interrogent. Le préfet a-t-il “cédé au Medef” en ne déclenchant pas l’alerte rouge, a-t-il “privilégié la vie économique sur les vies humaines” ?
“Ce n’est pas une question financière” assurait ce matin le directeur de cabinet de la préfecture de la Réunion sur La Première. Ce dernier assurant que l’alerte rouge n’est déclenchée que pour des vents de 150km/h, seuil à partir duquel selon lui “le risque est mortel”.
On n’en est pourtant pas loin, avec des bourrasques à 140km/h. La préfecture “appelle chacun à rester chez soi” et demande que “chacun prenne ses responsabilités”. Un double langage qui ne passe pas. sur Internet, les images de dévastation et d’inondations s’accompagnent de références au maintien de cette vigilance orange, et l’on ne sait plus trop sur les vidéos si l’on entend le grondement du torrent, ou celui des habitants.

Comments are closed.

RESTONS EN CONTACT

Inscrivez-vous à la lettre d'information du JDM afin de garder en oeil sur l'actualité mahoraise

L'actualité

AVIS DE CONSTITUTION AUTO SHOP 976

139522
  Par acte SSP du 14/09/2022, il a été constitué une SAS dénommée : AUTO SHOP 976 Siège social : 25 Rue Bahoni 97615 Pamandzi Capital :...
+26
°
C
+27°
+24°
Mamoudzou
Samedi, 04
Dimanche
+25° +24°
Lundi
+25° +24°
Mardi
+25° +24°
Mercredi
+25° +24°
Jeudi
+25° +24°
Vendredi
+25° +24°
Prévisions sur 7 jours
Campagne, politique, Mayotte

Tribune – De l’art du discours à la formule

139522
Qui pour relever les défis de nos grands orateurs du passé ? Peu de noms émergent de la tribune de Madi Abdou N'tro, voire aucun, sur les dernières campagnes, laissant sans doute "un sentiment d'imposture" chez les électeurs

Départementales Sada : remaniements en vue au conseil départemental

139522
L’issue du scrutin a parlé : c’est donc le binôme Soula Saïd Souffou/Mariam Saïd Kalame qui intègre les bancs de l’assemblée départementale. Ce qui implique des réélections au menu du conseil départemental les jours prochains. Avec l’éventualité d’une refonte complète des vice-présidences, comme nous l’expliquons

Départementales partielles : Soula S. Souffou et Mariame S. Kalame élus avec 52,26% des voix

139522
Ils étaient en tête au premier tour, et ont creusé l’écart à l’issue du second : le binôme surprise Souffou/Kalame qui n’était pas présent sous cette configuration en 2021, est le nouveau duo d’élus qui intègre le conseil départemental.
Comores, Azali Assoumani

Comores : un ténor de l’opposition appelle à une désescalade politique

139522
L’ancien gouverneur de la Grande-Comores, Mouigni Baraka Said, estime qu’il est temps de dialoguer avec le président Azali Assoumani dans l’intérêt du pays et de la population. L’homme politique se reconnait toujours dans l’opposition mais s’oppose toutefois à "ces querelles sans fin et sans véritable perspectives de sortie de crise". Une démarche mal digérée par les autres opposants qui refusent tout dialogue avec le président Azali Assoumani depuis son élection le 24 mars 2019.
Départementale, Sada, Mayotte

Départementales partielles à Sada : Saïd Souffou-Mariam Kalame en tête

139522
Le 1er tour de l'élection partielle des conseillers départementaux du canton de Sada se tenait ce dimanche 25 septembre. Le canton est toujours scruté de prés pour être l'un des épicentres politiques locaux. Les élections...