Mardi une bousculade a eu lieu pour libérer l’accès à la préfecture tenue par une poignée de manifestantes du CODIM. Elles bloquaient l’entrée bureau des étrangers, fermé au public par la préfecture, mais également l’entrée principale. L’altercation s’est nouée sur le libre accès des personnes aux services administratifs de la préfecture, qu’elles soient étrangères ou non. Le dispositif a alors été renforcé dès 6h ce mercredi matin avec la présence d’une douzaine de policiers pour éviter l’installation des manifestants devant les grilles d’entrée. Depuis le début de l’occupation de l’entrée de la préfecture par le CODIM, seuls 3 à 4 policiers étaient présents quotidiennement.
Ce matin à l’ouverture des locaux peu après, 8h, les policiers ont filtré les entrées pour faciliter l’accès aux usagers des services administratifs et refouler les personnes désireuses d’accéder au bureau des étrangers.
Malgré une rumeur ayant circulait hier sur les réseaux sociaux, le bureau de toutes les tensions n’a pas rouvert aujourd’hui. Bien au contraire.
Rendez-vous à 17h
Jusqu’à il y a encore quelques jours, le service des étrangers a pu recevoir des personnes sur rendez-vous. Il est aujourd’hui complètement fermé dans un souci d’apaisement, nous indique le secrétaire général de la préfecture de Mayotte Eric de Wispelaere.
Néanmoins, et c’était la source de tension mardi, les personnes en cours de naturalisation peuvent accéder aux locaux de la préfecture pour l’instruction de leur dossier. Le bureau des étrangers n’est pas en charge de ce type de demande.
Les manifestantes du CODIM, une poignée devant la préfecture en haut de la place mariage, ont demandé à être reçu par le préfet. En son absence du territoire, Eric de Wispelaere les recevra ce mercredi à 17h.
Le CODIM refuse que les dossiers de séjour des étrangers puissent être traités tant que les Comores n’autorisent pas, de nouveau, les reconduites à la frontière vers son territoire.
AL
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