Vous n’aviez jamais eu l’idée d’aller compter les branches de la couronne de la statue de la Liberté et d’en connaître la signification, ou de frissonner depuis le 102ème étage d’un des bâtiments les plus hauts du monde, l’Empire State Bulding, qui ressemblait à une miniature du film King Kong ?! La dernière liaison en date va vous donner des ailes, puisque le 28 octobre 2018, la compagnie Kenya Airways inaugurera la première ligne directe entre l’Afrique de l’Est et les Etats Unis.
La nouvelle avait été annoncée sur le site d’air-journal, et vient d’être confirmée par l’octroi de la dernière autorisation nécessaire, le LPD, le « Last Point of Departure », le « dernier Point de Départ ».
Cela fait trois ans que la compagnie tente de mettre en place cette liaison, nous apprend le site RFI Afrique, qui parle de « l’aboutissement d’un processus bureaucratique et sécuritaire très lourd », notamment en raison d’une menace terroriste latente au Kenya. Contrôle du personnel et des bagages, brigade de chiens renifleurs, double clôture ou tour anti-missile, l’aéroport de Nairobi a ainsi obtenu le statut de catégorie 1.
Le rêve de l’aéroport JFK en Dreamliner
Une aubaine pour Mayotte desservie deux fois par semaine depuis Nairobi par Kenya Airways. Et les touristes ne devraient pas être dépaysés, les vols seront opérés sur des Boeing 787-8 Dreamliner. La compagnie indiquait en août dernier avoir déjà vendu 7.000 sièges pour le vol direct à destination de l’aéroport John Fitzgerald Kennedy, indique toujours air-journal. Les départs de Nairobi se feront à 23h25 avec une arrivée à 6h25 le lendemain, et les retours à 12h25 depuis les Etats-Unis, pour se poser le lendemain à 10h55, une durée de vol de 14h30.
Un projet de haut vol étant donné la situation de la compagnie détenue à 7,8% par le groupe Air France-KLM. Kenya Airways est toujours en restructuration, « au premier semestre, la société a encore perdu 40 millions de dollars », indique RFI Afrique, qui précise que les Etats-Unis avanceront 150 millions de dollars au Kenya pour continuer à améliorer la sécurité de l’aéroport. »
« Notre situation s’améliore. Mais le prix du pétrole est élevé, ce qui alourdit nos charges. C’est frustrant, car nous avons encore des dettes à payer. Nous allons encore souffrir plusieurs années », confiait au site d’info le PDG de la compagnie Sebastian Mikosz.
A.P-L.
Lejournaldemayotte.com
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