Avec une première conférence intitulée « Une histoire littéraire francophone ? Contraintes et propositions », par Romuald Fonkoua, Professeur de littérature francophone, Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines – Sorbonne Université. Ses nombreux travaux portent sur l’étude générale des littératures d’Afrique et des Caraïbes.
Il est l’auteur de « Essai sur une mesure du monde au XXe siècle : Edouard Glissant », « Le philosophe nègre et le Secret des Grecs, ouvrage trop nécessaire de Gabriel Mailhol ». Sa biographie d’Aimé Césaire a reçu la médaille de bronze du Prix du Sénat du livre d’histoire. Il est également Rédacteur en Chef de la Revue Présence Africaine.
Suivra « L’imaginaire de la langue et ses représentations sur la toile », de Laurence Rosier, Professeure de linguistique française – Université Libre de Bruxelles. Son ouvrage « Le discours rapporté: histoire, théories, pratiques » lui a valu le prix Léopold Rosy de l’Académie de Langues et de Littératures françaises de Belgique. Avec Philippe Ernotte, elle a publié une étude sur les insultes à Bruxelles, Le Lexique clandestin. Laurence Rosier a également collaboré à de nombreux ouvrages et a présenté plus de 70 conférences en Europe, en Asie et au Québec.
Enfin, signalons le dernier opus de Bueta Malela, Maître de conférences en littératures francophones au CUFR de Mayotte, Membre du Centre d’Etudes et de Recherches Editer/Interpréter-Université de Rouen, Chercheur associé à l’Université Libre de Bruxelles attaché au Centre de Recherche – Philixte (Belgique) et à l’Université de Silésie à Katowice (Pologne).
« Aimé Césaire et la relecture de la colonialité du pouvoir », dont il livre un extrait de la préface de Jean Bessière (professeur émérite Université Paris 3 Sorbonne). « À partir de l’exemple d’Aimé Césaire, Buata Malela propose une mise en situation des écrivains antillais et africains qui ont dominé la scène littéraire francophone depuis la Seconde Guerre mondiale et une relecture de leurs œuvres. Il ne propose ni biographies, ni monographies des uns et des autres, ni des lectures directes de leur abondante production romanesque, poétique, dramatique. […] Son propos relève d’une sociologie de la littérature, entendue de manière spécifique : écrivains et œuvres se comprennent selon leurs positions comparées au regard des faits du pouvoir colonial et de l’aliénation, et selon les rapports d’accord, de désaccord, manifestes ou implicites, qu’ils entretiennent entre eux et à travers leurs idéologies et leurs œuvres. »
Comments are closed.