« On attend tous les Mahorais, pas seulement les syndiqués. » Pour Balahachi Ousseni, le rassemblement du 1er mai est l’occasion de faire un état des lieux de la situation des salariés à Mayotte, sans clivage syndical. Pour le secrétaire général de la CFDT Mayotte, le compte n’y est pas. « On doit permettre aux salariés du privé de bénéficier des mêmes avantages qu’en métropole et dans les autres outremer », appuie le syndicaliste en demandant l’application des conventions collectives ou la mise en place d’un conseil des prud’hommes immédiatement à Mayotte. « On veut être traité sur un pied d’égalité » défend le représentant de la CFDT à Mayotte alors que l’ordonnance du 25 octobre 2017 ,qui étend le code du travail à Mayotte, prévoit la mise en place de la juridiction le 1er janvier 2022.
Une revendication partagée par Salim Nahouda, le secrétaire général de la CGT Mayotte, pour un territoire encore en transition en termes de droit du travail. « Par exemple, il y a des revendications salariales à faire valoir suite au passage aux 35h », soutient le syndicaliste.
UD FO 976 fera bande à part dans un premier temps, en se réunissant dans son local syndical, avant de rejoindre le rassemblement avec une attention toute particulière à l’application pleine et entière du Code la sécurité sociale. « Il faut accélérer le rattrapage pour une amélioration des conditions sociales des travailleurs », revendique Anli Djoumoi, le secrétaire général adjoint de l’UD FO 976.
Le rassemblement aura lieu à partir de 8h30 sur la place de la République, à Mamoudzou « S’il y a suffisamment de monde, nous partirons en défilé » espère Balahachi Ousséni.
AL
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