En ce 10 mai, jour national de commémoration de l’abolition de l’esclavage (c’est le 27 avril à Mayotte), la ministre des outre-mer a salué un des aboutissement du travail du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage « qui, depuis de très nombreuses années, a œuvré pour organiser ces cérémonies nationales, diffuser la connaissance de l’esclavage, des traites et de leurs abolitions dans le monde scolaire, susciter des débats et récompenser des travaux de recherche. «
De nombreux partenaires se sont engagés, « aux côtés des collectivités de Guadeloupe, de Guyane, de Martinique, de Mayotte et de La Réunion. Un comité de plus de 40 personnalités vient en soutien de cette démarche fondatrice et fédératrice. Nous commémorons ces siècles douloureux et intimement liés à notre Histoire nationale et européenne, pour mieux comprendre et ne pas oublier. » Comme les autres DOM, le conseil départemental de Mayotte est membre fondateur (Voir Liste Soutiens financiers Fondation pour la mémoire de l’esclavage)
Une Histoire qui « nous unit au delà des outre-mer, à l’Afrique, à la Caraïbe, aux Amériques et à l’Océan Indien et au Monde entier », a jugé Annick Girardin, « C’est en défendant les valeurs républicaines et l’engagement de la France contre l’asservissement des populations, contre le racisme, contre les discriminations, contre les ségrégations et contre tous les renoncements aux droits humains et universels, que la France en regardant avec une acuité toujours renouvelée son passé, sera rassemblée toute entière. »
La Fondation serait opérationnelle en septembre prochain.
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