“Durant les deux dernières semaines, 20 nouveaux cas autochtones de dengue ont été signalés à Mayotte. Face à cette augmentation du nombre de cas signalés, l’ARS Océan Indien a déclenché le niveau 2 du plan arboviroses afin de renforcer la mobilisation et les mesures de lutte anti-vectorielle.
Les autorités sanitaires rappellent également à la population les gestes de prévention à adopter pour se protéger contre les piqûres de moustiques, protéger son entourage et éviter la propagation de la maladie sur le territoire.
Suite à l’identification entre janvier et début mai de plusieurs cas importés de dengue (7 cas en provenance de la Réunion et de Tanzanie), des premiers cas autochtones, c’est-à-dire contractés à Mayotte et non à l’occasion de voyages, ont été identifiés mi-mai, sans qu’il ait pu être fait un lien entre les cas importés et ces cas autochtones.
Depuis mi-mai, 39 cas de dengue autochtones ont été signalés sur le territoire. Même si des cas sporadiques de dengue sont survenus dans plusieurs communes de l’île, un regroupement est constaté dans des quartiers de Mamoudzou : M’Tsapere, Doujani et Cavani.
Afin de renforcer la mobilisation et limiter les risques d’évolution vers une situation épidémique, l’ARS Océan Indien a déclenché le niveau 2 A du plan arboviroses (2A = Identification d’une circulation virale modérée autochtone : apparition d’un ou plusieurs regroupements de cas ou de plusieurs cas sporadiques).
Les services de la lutte anti vectorielle de l’ARS OI interviennent systématiquement et de manière réactive dans les quartiers où les cas signalés sont domiciliés, afin :
– d’éliminer les gîtes larvaires,
– de réaliser des traitements insecticides autour des domiciles
– de rechercher d’autres cas dans l’entourage familial et le voisinage.
La saison sèche est un facteur pouvant actuellement limiter la progression de la maladie du fait d’une densité moindre des moustiques vecteurs de la maladie.
Durant les deux dernières semaines, 20 nouveaux cas autochtones de dengue ont été signalés à Mayotte. Face à cette augmentation du nombre de cas signalés, l’ARS Océan Indien a déclenché le niveau 2 du plan arboviroses afin de renforcer la mobilisation et les mesures de lutte anti-vectorielle.
Les autorités sanitaires rappellent également à la population les gestes de prévention à adopter pour se protéger contre les piqûres de moustiques, protéger son entourage et éviter la propagation de la maladie sur le territoire.
Qu’est-ce que la Dengue ?
C’est une maladie qui se transmet à l’homme par des piqûres de moustiques. Certaines formes de dengue peuvent être graves, il est donc important de s’en protéger.
Les bons gestes pour lutter contre la dengue
[1] Geste n°1 : « Se protéger des piqûres de moustique »
Les moyens les plus efficaces pour se protéger des piqûres de moustique sont d’appliquer des répulsifs cutanés et d’utiliser des moustiquaires pour les bébés et les personnes alitées. Le moustique porteur de la dengue est actif le jour et principalement le matin et le soir.
[1] Geste n°2 : « Eliminer l’eau stagnante »
Les moustiques se multiplient en pondant leurs oeufs dans les récipients et objets contenant de l’eau. Pour lutter contre la prolifération des moustiques, il faut supprimer ces gîtes larvaires, ou les vider chaque semaine.
[1] Geste n°3 : « Consulter un médecin en cas de symptômes »
Les symptômes qui doivent conduire à consulter son médecin sont :
– une forte fièvre
– des maux de tête
– des douleurs musculaires et/ou articulaires
– une sensation de grande fatigue.
Le médecin pourra établir un diagnostic rapide et s’assurer d’une prise en charge adaptée pour limiter les formes graves.
Si le moustique pique une personne malade, il devient contaminant et peut transmettre la maladie à une personne saine. C’est pourquoi, les personnes souffrant de la dengue doivent tout particulièrement se protéger des piqûres de moustiques.”
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