Face à la désorganisation de l’économie informelle engrangée par le confinement, plongeant dans de grosses difficultés une partie de la population, la préfecture a mis en place un dispositif qui repose sur trois principes.
– La distribution de bons alimentaires. Avant qu’une aide de 1,3 million d’euros soit allouée par le ministère de la Santé et des Solidaités, 236.250 euros ont été attribués dans aux personnes n’ayant pas accès à une offre alimentaire de première nécessité, complétés par les 100.000 euros du PLan de Lutte contre la pauvreté.
– La distribution par des associations relais. Sept associations ont été retenues au regard de leur mobilisation au sein de la Réserve Civique, de leur expertise de terrain et/ou de leur implantation territoriale : M’lézi Maoré, Wenka Culture, Mila Istawi, MAN Océan indien, UDAF, Nya Moja, Yes We Canette. Dans un souci de couverture homogène du territoire, chaque opérateur est en charge d’une zone.
– Identification des bénéficiaires. Les associations s’appuient sur leur connaissance des territoires, mais aussi et surtout sur les partenaires locaux, comme les CCAS, les associations de quartier, les clubs de prévention, par exemple pour le repérage des publics en difficulté et la distribution des bons.
En parallèle, le Préfet l’avait évoqué, il a donc sollicité les distributeurs alimentaires pour mettre en œuvre la loi sur le gaspillage alimentaire, qui prévoit que chaque commerce de détail alimentaire de plus de 400 m² doit rechercher un partenariat avec une association d’aide alimentaire pour lui céder ses invendus, au lieu de les jeter ou de les détruire.
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