Les courbes de nouveaux cas quotidiens et des hospitalisations laissaient penser à une stabilité de la diffusion du virus à Mayotte. Mais le relevé du nombre de cas, 176 en une semaine, montre qu’on est à la limite du rouge et de l’orange sur la seule diffusion du virus. Les cartes diffusées ce jeudi par le premier ministre nous placent en tout cas en orange sur le plan global.
Ce qui va changer au 2 juin.
L’Education nationale. “Dès le 2 juin, toutes les écoles vont ouvrir”, annonçait le ministre Jean-Michel Blanquer, et quelque soit la zone. Toujours avec un quota maximum de 15 élèves par classe. Les collèges de la zone orange ouvriront les sections de 6ème et 5ème. En matière de lycées, seuls les établissements professionnels ouvriront, c’est à dire quasiment tous à Mayotte, où la polyvalence est généralisée. L’épreuve orale de français est retirée, remplacée par le contrôle continu finalement.
Lors du conseil national de défense présidé par le président de la République ce jeudi matin, l’ouverture des bars, cafés et restaurants, a été débattue. “Une très forte attente des français”, commentait Edouard Philippe. En zone orange, seuls les établissements proposant un service en terrasse pourront ouvrir. A la condition de respecter 1m entre chaque table. Les hébergements touristiques ne pourront ouvrir qu’à compter du 22 juin.
Ce 2 juin, c’est la fin de l’interdiction de déplacement de plus de 100km de son domicile.
Les piscines publiques, les salles de sport, les parcs de loisirs et les salles de spectacles ne pourront ouvrir que les 22 juin dans notre zone, comme les cinémas, cette mesure concerne toute la France. Les boite de nuit resteront fermées jusqu’au 21 juin, et les grands rassemblements (concert) ne pourront excéder 5.000 personnes en plein air.
Un chapitre est largement consacré aux Outre-mer, et Mayotte a été citée à plusieurs reprises, pas forcément pour de bonnes raisons, “l’épidémie y reste active. Nous restons vigilant”. Une nouvelle forme de quatorzaine va être expérimentée “avec un test et des mesures de restriction” dans les DOM, une phrase mystérieuse qui sera sans doute détaillée par le préfet.
Pas d’ouverture du ciel, “les déplacements entre les outre-mer et la métropole restent soumis à des motifs impérieux”.
Une clause de revoyure est annoncée pour le 22 juin. En attendant, Edouard Philippe appelait à être chacun “acteur de la lutte contre l’épidémie”.
A.P-L.