Depuis plus de 10 ans, le Conservatoire du littoral mène des actions pour préserver cet îlot exceptionnel. « L’îlot Bandrélé comprend un important patrimoine naturel, avec les tortues, les espèces végétales de forêt sèche et celles d’arrière plage », souligne Yohann LEGRAVERANT, chargé de projet restauration écologique au Conservatoire.
L’une de ces actions consiste à canaliser la fréquentation et à restaurer les végétations littorales et supra-littorales. Ainsi, une ambitieuse opération de plantation a été initiée fin mars, avec la mise en terre de 600 plants de liseron de mer. À la fin de l’année 2021, ce seront 1 000 plants de plusieurs espèces de forêt semi- sèche qui viendront compléter cet ensemble, pour un coût de 19 000 euros.
À cela s’ajoute une mise en défens du haut de plage sur la plage située face à Sakouli, afin de limiter l’installation de bivouacs et permettre aux tortues de venir pondre facilement. Le JDM s’est rendu sur l’îlot à l’occasion d’une opération de plantation et d’installation du panneau d’information.
Les partenaires de cette action étaient eux aussi présents. Parmi eux, Ali Moussa MOUSSA BEN, maire de Bandrélé et président de la Communauté de Communes du Sud, futur gestionnaire de l’îlot. « On doit réfléchir à la manière dont gérer ce site en le respectant. On ne va pas arrêter la fréquentation, mais on doit la réglementer. Chacun doit avoir sa place, la faune, la flore, les humains peuvent cohabiter, à condition qu’il y ait des règles », a affirmé celui-ci.
« La priorité est de sensibiliser, surtout les jeunes, à la préservation de la faune et la flore. On veut travailler main dans la main avec des structures comme le Conservatoire du Littoral. Il y a des associations qui sont prêtes à tout, avec la mairie de Bandrélé et l’intercommunalité qui ont aussi des projets qui vont dans ce sens. On a commencé chez nous, on aimerait agir demain dans d’autres communes pour aller de l’avant », a également déclaré Morchid ATTOUMANI, représentant de l’asso 976 Sud Prévention.
Mu’Uminat-Swalihat CHEICK-AHMED, vice-Présidente de la CC Sud, a quant à elle rappelé qu’il est impératif de « mettre en valeur cette richesse et prendre en compte les enjeux autour de la biodiversité dans toutes les politiques environnementales ».
Marine Wolf
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