Le député mahorais pointe une « discrimination insupportable » des habitants de Mayotte, et demande au gouvernement de « revoir sa copie » sur les modalités de la levée des motifs impérieux à Mayotte.
Primo sur la couverture vaccinale complète demandée pour voyager depuis et vers La Réunion ou la métropole. Elle ne concerne que 7% de la population à Mayotte, selon les statistiques du ministère, « les motifs impérieux sont donc maintenus pour 93% de la population », et pour ceux qui entrent dans les cases, « les motifs impérieux sont levés, mais un test PCR avant le voyage, l’observance d’une septaine d’isolement à l’arrivée, puis un second test PCR à l’issue de l’isolement sont obligatoires ! C’est inacceptable ! »
Le député revient sur le taux d’incidence à Mayotte, autour de 10 cas pour 100.000 habitants, « le plus bas de tous les départements français, et le taux de positivité se situe autour de 1%, le plus bas de tous les départements français. Aussi, les habitants du département français où l’épidémie de Covid est la mieux jugulée doivent subir des contraintes et des limitations de leur droit constitutionnellement garanti d’aller et venir comme nulle part en métropole », où le taux d’incidence est en moyenne de 146/100 000, « et même dans certains départements d’outremer où la circulation du virus est 15 fois supérieure à celle de Mayotte. »
« Il s’agit, en l’espèce, d’une discrimination inacceptable et insupportable des mahorais. » Et des Réunionnais donc qui sont dans le même bain océanique que nous.
Comme nous l’avions insinué, doubler le vaccin qui nous est vendu comme fiable à 80-90% d’un test PCR aurait été acceptable, mais lui adjoindre la septaine puis un nouveau test PCR, « jette un énorme doute quant l’efficacité du vaccin Pfizer sur les variants du Covid, lequel est le vaccin utilisé à Mayotte et celui le plus utilisé en France. »
A.P-L.
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