Avec 500 personnes au départ des quatre courses, la deuxième édition du Trail des makis a fait le plein. L’événement s’impose comme un rendez-vous incontournable.
La 2e édition du Trail des Makis se tenait ce dimanche matin au départ de Combani. Organisé par le BSMA, ce Trail était en réalité la combinaison de quatre événements : le Trail des makis (34km et plus de 700m de dénivelé), le Trail des roussettes (19km), la marche des bouénis (10km) et les «bébés traileurs» sur un kilomètre.
Pour sa première édition l’an dernier, plus de 300 participants avaient pris le départ. Ils étaient plus de 500 ce dimanche.
Du côté des résultats, Sébastien Auger a écrasé la course en bouclant le parcours en exactement 3 heures. Il devance de 15 minutes son principal poursuivant, Riziki Soulaimana et de 21 minutes le troisième homme à monter sur le podium, Karim Anzadi.
Chez les femmes, la domination de Valérie Doldych ne fait également pas débat. Avec un Trail achevé en 3h57, elle s’impose avec 11 minutes d’avance sur Stéphanie Kaoun (4h08) et 18 minutes sur Hélène Durban (4h15).
Un événement installé dans le paysage sportif mahorais
Sur le Trail des roussettes, les temps sont plus resserrés. Mohamed Kadafi emporte le titre avec un temps de 1h40, avec deux minutes d’avance sur Alain Douguet (1h42)et quatre sur Nouredine Dounini (1h44). Cynthia Charabie, la première féminine, s’impose en 2h24, devant Emmanuelle Lucas (2h26) et Céline Bies (2h26).
A noter que les résultats complets sont annoncés sur le site de l’épreuve dans le courant de la soirée de ce lundi.
«Une forte participation, un temps de rêve, et des participants ravis des parcours proposés, cette deuxième édition est vraiment un belle réussite, se félicitait Madjid Chamsidine, de l’organisation de l’épreuve. Cette année, on a le sentiment que le Trail des makis s’est vraiment installé dans le paysage sportif mahorais.»
A noter que le BSMA avait organisé, comme l’an passé, un nettoyage du parcours avant la tenue de l’épreuve avec l’aide de nombreux partenaires. Une douzaine de carcasses de voitures (contre 28 l’an passé) et un volume impressionnant de détritus ont été évacués du parcours, une façon d’inscrire la course dans « un idéal écologique».
RR
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