Ce samedi 24 novembre, Hanima Ibrahima Jouwaou, maire de Chirongui et Mr Benoit, adjoint du SGAR de Mayotte, représentant le Préfet, ont posé la première pierre du marché couvert de la ville de Chirongui.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence de Monsieur El Amine représentant la DAAF et les financements européens FEADER, des agriculteurs, des futures vendeuses du marché, du bureau d’études ARCAD et des entreprises chargées de la réalisation de l’ouvrage, des élus et salariés de la ville. L’ensemble de ces partenaires ont été vivement remerciés samedi.
C’est en effet grâce au fort soutien financier de l’Union Européenne, à hauteur de 75%, à celui de l’Etat et du Conseil Départemental, ainsi qu’à l’investissement de la commune, que les travaux, d’un montant de 731.542,97€, ont pu débuter courant septembre, ils devraient durer 11 mois.
Ce marché accueillera fin 2019 un poissonnier, des vendeurs de fruits et légumes et disposera d’un espace dédié aux foires.
Installation probable de la vidéo-protection en 2019
Il y a quelques mois, la Ville de Chirongui avait commandé au Commandement de la Gendarmerie de Mayotte, un diagnostic sur la mise en place de la vidéo-protection sur la commune de Chirongui. Ce lundi 26 novembre, l’Adjudante-Chef Anne-Sophie Veresse, accompagnée par le Major de la Brigade de Mzouazia et le Capitaine Chamassi, a présenté les conclusions de cet épais rapport détaillant précisément les éléments de diagnostic sur la délinquance et la sécurité à Chirongui et a fait état des préconisations sur les lieux sensibles à équiper mais également sur le type de matériel (caméras, modalités de transmission, protections des mâts…) à déployer.
Ce diagnostic et notamment les propositions d’implantation des équipements de vidéoprotection feront l’objet d’une délibération au prochain Conseil municipal pour recruter une entreprise dès 2019.
La mairie voit dans cette opération “une réelle dissuasion pour ceux qui seraient tentés de commettre une infraction mais sera également un outil précieux d’aide à la résolution d’enquête”. La commune va également solliciter la Gendarmerie pour la réalisation d’un diagnostic vidéoprotection spécifique concernant les écoles primaires de Chirongui.
A l’issue de cette réunion, c’est la mise en œuvre du dispositif de participation citoyenne qui a été abordée. Il s’agit d’identifier des habitants référents dans les zones dites sensibles de certains villages afin que toute problématique concernant des troubles à l’ordre public puisse être remontée aux forces de l’ordre pour une intervention efficace. Des réunions publiques se tiendront au mois de décembre pour informer la population.
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