Simulateur, vols d’entrainement, « touch and go »… Toutes les cases ont été cochées pour la compagnie Aigle Azur dont les équipages du A330-200 affectés à Mayotte sont opérationnels, « prés à démarrer le programme prévu dès la semaine prochaine », indique la communication d’Air Austral que nous avons contactée. Quant à l’autre compagnie, l’espagnole Wamos, après des vols tests ces jours-ci sur le même Airbus, elle effectue sa première liaison Réunion-Mayotte ce jeudi, « et dans la foulée enchaînera sur le direct vers Paris. »
« Nous allons vers la fin des modifications des vols à partir de la semaine prochaine. Nous aurons peut-être encore quelques ajustements d’ici là. »
Ce dimanche, la compagnie était sous les feux des projecteurs après que deux enfants voyageant en « non accompagnés », aient été oubliés à l’aéroport de Mayotte. La maman avait alerté sur les réseaux sociaux : « 20 mn après que le vol UU 979 ait décollé ce matin à 9h, l’aéroport m’appelle pour me dire que ma fille n’est pas à bord de l’avion ». Une situation compliquée par le fait que son frère, mineur de 13 ans, mais ne relevant pas de l’accompagnement, était dans l’avion pour Paris.
Pour la compagnie, les deux enfants ont bien embarqués avec d’autres UM, « Unaccompanied minors » , mais deux d’entre eux, la petite fille de 8 ans et un garçonnet de 5 ans, auraient ensuite fait l’objet d’un nouveau contrôle d’identité, « de la part de la PAF ». « Les autres UM étaient déjà embarqués, mais quand l’embarquement a été clos, l’hôtesse de Mayotte Air Service, ne s’en est pas aperçu. Nous avons fait repartir dès que possible la petite fille, en nous excusant auprès des parents. »
La maman de son côté, dément qu’il y ait eu un contrôle d’identité supplémentaire, décrit des enfants “traumatisés” et envisage de porter plainte.
A.P-L.