La saison n’est pas à la stabilité de l’évolution de l’indice des prix à la consommation… Alternant hausses et baisses, ils sont fortement influencés par les prix des produits alimentaires, ceux de l’énergie et du tabac.
L’augmentation de 0,4% du mois de mars, identique à la métropole, fait suite à une baisse en février, qui succédait elle-même à une forte poussée des prix en janvier, +0,7%. Depuis le début de l’année, les prix ont donc augmenté de 0,5%.
Sur un an, de mars 2013 à mars 2014, l’inflation est de 1,2% à Mayotte et de 0,6% en France, note le dernier relevé de l’INSEE.
Outre le tabac, ce sont toujours les produits alimentaires qui tirent la tendance vers le haut, « ce qui s’explique par le renchérissement des produits céréaliers (+3,6%) et des produits frais (+1,3%) ». Ces derniers voient leurs prix grimper de 1,9% depuis le début de l’année. Leur hausse avait été de 4,1% en 2013.
Les prix des services augmentent modérément, et sous l’effet du « relèvement de certains tarifs aériens ». Même modération pour les prix de l’énergie, la hausse du carburant étant compensée par la baise du prix de la bouteille de gaz en mars.
Le tabac continue donc son envol (+2%), soit +9,5% depuis le 1er janvier 2014 ! Il suit les arrêtés nationaux portant sur la hausse des prix de ce produit, destinés à en décourager la consommation. Il avait fixé, en France, en augmentation de 20 centimes en janvier 2014, après 60 centimes sur les deux années précédentes. Et le Sénat recommande d’en accélérer encore le rythme sur les 5 ans à venir pour arriver à un prix du paquet prohibitif à 11,30 euros en métropole.
A.P-L.
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