Fini le jeu du chat et de la souris initié la veille. Les grévistes avaient tenté de manifester devant les locaux de la direction du CHM avant d’être écartés par la police nationale. Ils s’étaient alors dirigés vers la grille logistique par où transitent les livraisons destinées à l’hôpital.
Ce jeudi, le rendez-vous était donné directement à cet endroit reculé. Les banderoles étaient laissées à l’entrée principale qui n’était pas perturbée.
Derrière les Urgences, des patrouilles régulières de la compagnie départementale d’intervention (CDI) du commissariat s’assuraient que le piquet de grève ne pénalisait pas les services au delà des livraisons, dans une ambiance visiblement plus détendue que la veille.
“L’objectif n’est pas de pénaliser les patients, assure Anli Rigotard, élu CFDT. Le problème c’est le management, le dialogue social”. Il regrette ainsi les événements de la veille. “C’est la première fois que la police nous empêche de faire grève devant la direction, si on ne peut pas manifester au siège, on est obligé d’aller le faire dans les services”.
Y.D.
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