La police municipale sous la férule de son chef Oili Issouf, étudie le meilleur positionnement pour les futurs caméras, « nous ne pouvons pas encore dire où elles seront fixées, ni leur nombre exact », nous indique-t-il, mais il devrait y en avoir une trentaine.
Mais auparavant, il faut informer la population, « la loi nous y oblige ». L’entreprise Lacroix a été choisie pour installer des panneaux indiquant que la ville est sous vidéo-protection, alors même que le marché n’est pas encore complètement bouclé. « Nous devons malgré tout installer ces informations soit aux endroits où sont positionnées les caméras, soit aux entrées et sorties des villages ». C’est cette dernière solution qui est privilégiée, car moins couteuse, et cela évite de désigner ostensiblement l’emplacement des caméras, du style, « souriez, vous êtes filmés ! ».
Oili Issouf en profite pour préciser les enjeux : « Il ne s’agit pas d’espionner les gens, mais de sécuriser en prévention de la délinquance. Cela nous permettra d’identifier les fauteurs de trouble. » Des caméras qui pourraient vite être la proies de pierres et de cailloux, « les nouvelles générations de caméras sont très solides. Et il n’y aura pas seulement des fixes, certaines seront déplacées en fonction des zones à problèmes. Il faut redonner le sentiment de sécurité ».
Il s’agit notamment de répondre à l’inquiétude des chauffeurs de bus scolaires, qui ont lancé un préavis de droit de retrait illimité pour la rentrée, si aucune mesure n’est prise. Même si elle n’est pas imminente, celle-ci va œuvrer dans leur sens.
Avant de commander l’intégralité des caméras, les autorités sont en attente du diagnostic effectué par la gendarmerie nationale, « qui évalue les zones les plus dégagées ».
A.P-L.
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