Il s’agit notamment d’« améliorer sa compétitivité » et de parvenir à « une contraction de ses coûts dans le but de préserver et ses capacités financières et son outil de production ». Des termes synonymes d’impacts sur le personnel.
La mobilisation de 86 millions d’euros, sous la forme d’avances remboursables, de la part de son principal actionnaire la Région Réunion et d’un prêt garanti par l’Etat, semblait avoir sécurisé l’avenir de la compagnie qui a vu « son activité réduite de 95% », précise un communiqué.
Une négociation a été entamée avec le personnel, sur la rédaction d’un plan d’adaptation prévoyant, en plus des mesures déjà mises en œuvre au sein de l’entreprise telle que l’activité partielle d’une partie du personnel, « la signature de deux accords d’entreprise, de performance collective et de rupture conventionnelle collective ». Ils sont basés sur le volontariat, complète la compagnie.
Elle rajoute que, « en aucun cas, des objectifs de suppression de poste ont été fixés ». Mais la compagnie mise malgré tout sur les envies d’envol vers d’autres cieux d’une partie de son personnel.
A.P-L.